L’hégémonie des universités anglo-saxonnes au classement de Shanghai se confirme encore cette année, les français maintiennent leur rang. Prédominance.
Vendredi, l’université de Jiatong à Shanghai à publié sa fameuse liste des 500 meilleures universités au monde, une liste qui ne déroge pas à la règle : les prestigieuses américaines Harvard, Stanford, le MIT et Berkeley arrivent une nouvelle fois en tête, suivies de leur consœur britannique Cambridge. La Chine quant à elle confirme sa progression grâce à la hausse du nombre de ses publications mondiales, avec 44 universités dans le top 500, se plaçant ainsi derrière les États Unis (146) et devant l’Allemagne (39). L’université Pierre et Marie Curie classée 35ème est le 1er établissement français. Les autres classées dans le top 100 sont : Paris Sud Orsay (42e), l’école Normale Supérieure de Paris (67e) et l’université de Strasbourg (95e). Parmi les autres établissements supérieurs français présents, citons ceux de Paris-Descartes ou encore de Polytechnique. Le classement de Shanghai qui a été créé en 2003, prend en compte six critères pour distinguer les 17 000 établissements répertoriés dans le monde, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans “Science” et “Nature”. Ces critères sont avant tout tournés vers la recherche et les sciences de la vie, occultant au passage les sciences humaines et sociales.
Une méthodologie peu adaptée
“C’est un classement comme un autre, les critères de Shanghai sont d’avantage adaptés aux pays anglo-saxon qu’aux universités européennes” relativise la secrétaire d’état à l’enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso. Ce classement aussi attendu que décrié, bon nombre d’observateurs soulignent qu’il ne prend pas en compte la qualité de l’enseignement dispensé, l’insertion professionnelle des élèves ou encore l’accueil des étudiants étrangers. Madame Fioraso nuance la portée de ces résultats : « On ne vas construire notre politique d’enseignement supérieur et de recherche en fonction de ces indicateurs ». Pour concurrencer le classement de Shanghai, l’Union Européenne a créé en mai dernier son premier classement, U-Multirank mais qui très critiqué du fait de son absence de lisibilité.
Pour rappel le dernier classement des universités françaises classait l’université de la Nouvelle-Calédonie bonne dernière avec, entre autre, un taux de réussite en licence de seulement 16,4 %. Un taux que les élus calédoniens doivent prendre en compte même si ce secteur reste encore une compétence étatique. Les politiques d’orientation devront ainsi être remises en cause tout en prenant en compte la particularité de l’université locale : sa taille humaine.
Curieux de connaitre les résultats de l’UPF à Tahiti.Il me semble que le taux de réussite en licence est supérieur?
L’UPF est avant dernière donc devant l’UNC.