MISE A JOUR (16h30): comme annoncé ce matin, une réunion du CGS a eu lieu ce midi pour éviter le report de la conférence économique et sociale. Après plusieurs heures de négociation et, semble-t-il, quelques « coups de gueule » des uns et des autres, les principaux mouvements loyalistes se seraient engagés à signer le calendrier des réformes, qui seront présentées durant les deux journées de débat à l’université. Pour l’heure, tous les syndicats membres de l’intersyndicale n’ont pas encore garanti leur participation, ni surtout leur accord quant aux conclusions de la conférence.
Un clash a eu lieu hier soir au cours de la réunion du CSG. Ne voulant pas assumer un échec programmé de la conférence économique et sociale, les partis loyalistes veulent s’en désengager. Baboumba.
Déjà, la semaine dernière, nous évoquions l’incertitude qui régnait sur l’organisation de la conférence économique et sociale. Une grand-messe où le gouvernement, les partenaires sociaux et les forces vives du pays devaient, ensemble, tracer les grandes lignes et le calendrier des principales réformes de la mandature. Prévu sur deux jours, le barnum devait commencer demain à l’université. Las, les dissensions entre l’intersyndicale et le patronat, puis les divergences politiques entre les membres du CGS auront peut-être la peau de la rencontre. Alors qu’hier Philippe Germain affichait son optimisme dans un entretien accordé aux Nouvelles (paru aujourd’hui), plus tard dans la soirée les événements l’ont certainement fait déchanter.
Les partis en retrait
Déboulant au sein de la réunion du CGS (qui regroupe les trois principaux mouvements loyalistes) l’ancien président Harold Martin a prévenu dans la soirée qu’il ne cautionnerait pas certaines réformes, qu’il juge trop « socialisantes ». Rejoint par Grégoire Bernut et les représentants de l’UCF, ceux-ci ont estimé que leurs mouvements respectifs ne pouvaient pas s’engager sur le modèle économique et social en préparation. Ils ont ainsi demandé au membre du gouvernement chargé du secteur d’assumer seul la responsabilité de l’agenda, en cas d’accord ou de désaccord avec les partenaires sociaux. Une manière pour les partisans de Cynthia Ligeard, en difficulté à la tête du gouvernement, de ne pas avoir à assumer un possible échec.
L’intersyndicale menace
Les informations et les SMS s’échangeant vite dans le microcosme politique calédonien, en fin de soirée, tous les leaders syndicaux avaient eu vent du clash et du retrait supputé des partis politiques. Il n’en fallait pas plus pour que tôt ce matin ils préviennent les élus. L’un d’eux explique en substance ce qu’il en est :
Si les partis ne s’engagent pas tous et si chacun essaie de se défausser sur les autres, il n’y a aucune chance que ça marche (…) Nous en tout cas, on va pas aller participer à une mascarade simplement pour faire plaisir
Afin de sauver la conférence, les partenaires du CGS ont donc proposé dans l’urgence de se retrouver ce midi pour une ultime négociation. Le sort de la conférence et de « l’agenda de réformes et des mesures capables de sortir la Nouvelle-Calédonie, et en particulier ses régimes sociaux, de l’ornière » devrait donc se jouer au cours des toutes prochaines heures.
Pour ne pas avoir à accepter des réformes indispensables, l’UC a envoyé à la cathédrale WAMYTAN familier du pape (en retraite), l’UC a boycotté les 2 journées “économiques ,sociales,fiscales,” pour ne pas rajouter du bordel ( ce qu’ils savent bien faire )notre ex président du congrès aimant bien les gendarmes ( qui aime bien chatie bien )s’est recueilli durant la messe de funérailles du Père André GLANTENET ancien gendarme et aumonier militaire, il s’est éclipsé discrètement vers la fin de l’office évitant des rencontres délicates
Je m’inscris bien évidemment en faux! L’économie en NC comme en France est entièrement a la botte des grosses entreprises, via le financement des partis politiques. Un peu de rééquilibrage par les syndicats est un minimum vital pour les moins favorisés.@Eric: Je ne parle pas des PME ou artisans, pour lesquels la situation est très différente.Concernant la production locale, elle tend malheureusement a aligner ses tarifs sur les taxes a l’importation, créant le deficit de productivite…
voilà leur devise et leur film préféré
voilà leur dieu :
En 2011 le mur d’argent a renversé Gomez, Est-ce que ça va recommencer ?RUMP+UCF+Leroux+PFU-PFU = Mur d’argent
Les murs d’argent ont des oreilles… d’âne…
quoi yen a vouuloir dire massa ?
Votez RUMPC : Ramasser Un Max de Pognon Caché
ça change pas :
L’Union Calédonienne qui se débine et qui n’a RIEN foutu pour participer aux négosça réclame l’indépendance, ça donne des leçons de décolonisation économique, mais quand faut régler les vrais problèmes et prendre ses responsabilités, plus personne.Juste bons à dire “les blancs doivent payer la dette coloniale” . J’espère que les syndicats auront compris à qui ils ont affaire
l’important c’est de participer
Evidemment le départ de l’UC n’a aucune importance dans cette affaire, seul CE mérite la critique à tes yeux.
La CESF ne sera pas un lieu de débat, notamment au sein de la classe politique, mais un lieu d’enregistrement de décisions prises arbitrairement par CE.
Il n’y à qu’à voir le programme de la Conférence : aucun atelier de travail, aucun moment de concertation.
De pseudos spécialistes qui vont dérouler “leur” vision (très CE) de ce qu’il faut (selon eux) mettre en oeuvre.
Deux jours d’assiduité dis-tu ? Oui pour ceux qui veulent écouter la messe.
@Claude Victor, je voudrais juste te rappeler que ce n’est pas cette conférence qui est à l’origine de la mise en place des nouveaux impôts dont il est question, mais bien le Congrès qui a signé les accords économiques et sociaux sans les patrons, tu sais ceux qui aujourd’hui semblent pour certains vouloir se défausser de leurs responsabilités ???Et franchement vu nos dépenses et la diminution des ressources qui ne vont aller en s’améliorant il est difficile de faire autrement…
Pourtant un peu de spiritualité ne ferait pas de mal aux adorateurs de l’idole d’argent…
Très bonnes observations FalsmanLa Conférence n’est pas prévue pour être un lieu de débat. Juste la messe.Alors si c’est juste pour avoir une vision théorique de gens qui ne pratiquent pas le fonctionnement des entreprises sur le terrain, on va passer à côté de réalités importantes.C’est bien de créer des impôts nouveaux pour financer les déficits sociaux mais faut pas non plus oublier que si tout l’argent se barre de Calédonie on va se casser la gueule.Suffit de voir la balance des paiements.Qui va nous parler de ça à la conférence ?