Le Billet Amer de Pierre Maresca
Le boycott…cette arme passive qui peut faire plus de dégâts qu’un long discours. On se souvient encore du boycott actif des élections territoriales, le 18 novembre 1984, qui marqua le début des affrontements sur le terrain.
L’Union Calédonienne, pour la première fois depuis le premier comité de suivi des Accords de Matignon-Oudinot, remplacé dix ans plus tard par le comité des signataires de l’Accord de Nouméa, sera donc absente de cette réunion annuelle qui permet aux forces politiques calédoniennes de se retrouver sous les auspices de l’Etat , dans l’enceinte de l’Hôtel Matignon ,pour faire des rapports d’étapes, échanger des appréciations sur le bon déroulement du processus et confronter des points de vue.
Signataires historiques sous l’étiquette du FLNKS, ses leaders, Jean-Marie Tjibaou en 1988 et Roch Wamytan en 1998, représentaient ce qui était à la fois la tendance la plus importante dans la structure de combat constituée pendant les événements et la plus ancienne formation politique calédonienne.
Tactique de harcèlement ou nouvelle stratégie ? A l’évidence, au lendemain du démarrage de la dernière mandature de l’Accord de Nouméa, on touche là au noyau dur de la fin du processus institutionnel adopté en commun et qui s’achève en 2018. L’ordre du jour de cette rencontre est d’une telle densité politique qu’il aurait mérité la présence de tous : corps électoral et composition des commissions chargées de le fixer, dossier minier, transferts de compétence avec le fameux article 27 et sortie de l’Accord.
Les motivations de l’UC apparaissent d’ordre multiple. Depuis la disparition de Charles Pidjot , dont la parole avait le poids de la légitimité personnelle et politique, les émetteurs se sont multipliés . Rock Wamytan, revenu en grâce après une longue éclipse, Daniel Goa, nouveau Président qui cherche sa place, Gilbert Tyuenon, en guerre ouverte contre Paul Néaoutyine et le Palika, Gérard Reignier, secrétaire général, reflet de la radicalité de Caroline Machoro-Reignier, s’expriment souvent dans le désordre ce qui explique le temps qu’il a fallu pour arrêter la position de non-participation qui n’était pas partagée par tous. En dehors des conflits d’ambition, la démarche politique d’aller au bout de l’Accord, c’est-à-dire vers le référendum d’autodétermination, oblige les ténors de l’UC à se poser la question de l’après, quelle que soit l’option choisie par les Calédoniens. Et là, les avis, quand ils existent, divergent entre ceux qui, dans la perspective probable d’un non à l’indépendance, affirment qu’il faut respecter le verdict démocratique et ceux partisans du passage à une autre forme d’action pour obtenir satisfaction. Autant de signaux d’alerte concrétisés par cette politique de la chaise vide qui affolent les compteurs
En cette période de balancement, comme en connait l’Histoire, un clin d’œil « que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre », la présence au comité des signataires d’Isabelle Lafleur , fille de Jacques Lafleur , fraichement élue, qui participera pour la première fois à ce grand rendez-vous dont son père fut , pendant plus de 20 ans, l’acteur essentiel…Ô temps…
L’Aigre Doux
OK, c’est quoi le maximum ? juste pour comprendre ta logique…
La fraude électorale…????Mouarfff, Mouarfff…Non mais sans rire, tu ne penses pas que tu fiches un peu du monde ???Il était glissant, chi chi l’a gelé pour faire chier JL…Et quand bien même vous arriveriez à en virer quelques uns LE COMPTE N’Y EST PAS, ça c’est pourtant claire…
La fraude électorale, à laquelle a participé l’Etat, est un cancer. Il est toujours possible de discuter avec des partenaires/adversaires qui se respectent, pas avec des tricheurs. À l’Etat d’appliquer l’Accord de Nouméa en revenant aux critères précis de la citoyenneté de la Constitution et de la LO.
Chachaut c’est toi le cancer de la Calédonie ….
Quel est le rapport entre la “fraude” supposée des provinciales et les discussions sur le corps électoral de sortie de l’accord ? L’UC devrait au contraire discuter de la constitution des commissions chargées d’établir les listes s’ils veulent éviter à nouveau cette “fraude” non ? Bah…de toute manière rien ne sert de répondre, tu es comme Séléone, tu balances un truc et tu ne réponds jamais à tes détracteurs.
“La fraude électorale” Ah bon? Dans ce cas fallait pas se présenter à ces élections, c’est avant qu’il fallait marquer le coup, pas après. Et pour quelle raison l’UC ne démissionne pas de tous les mandats politiques issus de cette fraude ? Refaire les provinciales sans fraude serait logique comme démarche, non? Mais en fait, l’UC à peur de faire un bide avec des nouvelles élections.
Sinon on peut pousser le délire plus loin et ce qui ne sont pas nés ici n’auraient pas le droit de vote, peu importe le nombres d’années passées sur le Territoire. Et aussi restreindre à ces derniers de faire de la politique.
Pourquoi pas? Après tout, ces conditions se sont appliquées aux mélanésiens pendant longtemps…
Autres temps, autre époque, autre gouvernement. Si votre désire est de vivre dans le passé, y’aura jamais matière à construire le futur.
Là tu vois, Matthias: tu tournes en boucle.. Tu oublies juste de différencier le corps électoral des Provinciales et celui des Referendum: ça doit marcher pour les gens qui connaissent approximativement le pays à l’ONU, mais ici, on sait très bien que c’est une manoeuvre politique.Plus les choses avances, plus le “Professeur Chauchat”, devient le propagandiste Chauchat…Donc: devoir se ré-inscrire, par exemple, c’est écrit nulle part. Pourtant… ça vous arrangerait bien n’est-ce pas?