Pour François Hollande, c’est un véritable aller-retour entre la Nouvelle-Calédonie et l’Australie. Durant encore quelques jours le sous-continent va vivre au rythme de la Marseillaise. Il s’agit d’une Grande Première.
Je t’aime président
voilà ce que l’on peut voir dans les rues de Brisbane qui fut, tout un week-end , le centre du monde. Ce n’est pas dans les rues de Paris que fleurirait ce genre de déclarations. Si cette visite revêt un caractère si particulier, c’est qu’elle a lieu après tant d’années tumultueuses entre les deux capitales.
Des relations difficiles
Lors des dernières célébrations de la fin de la Première Guerre Mondiale, le président de la République a rappelé les 300 000 soldats venus de l’ancien Dominion australien, 46 000 d’entre eux ont donné leur vie dans la meurtrière bataille de la Somme. Depuis lors, il n’est pas rare de croiser des touristes australiens sortant des sentiers battus pour venir se recueillir sur les tombes de ces soldats.
Malgré les liens de sang qui ont pu unir l’Australie et la France, la date de 1995 fut un coup de canif dans les relations diplomatiques entre les deux pays. En effet, Jacques Chirac vient de remporter la présidentielle de 1995. Le tout récent responsable en chef des armées, en quête d’un nouveau souffle pour la France, après les sombres années Mitterrand, tente à la manière du général de Gaulle de montrer aux puissances occidentales la force de dissuasion française. C’est dans cette optique qu’il décide la reprise des essais nucléaires dans l’atoll de Mururoa en Polynésie Française, terre de son fidèle ami Gaston Flosse.
Depuis, l’eau a coulé sous les ponts. L’Australien a le sens du pragmatisme, une aubaine pour François Hollande qui va, durant son séjour, faire le VRP.
François Hollande « capitaine d’industrie »
Le chef de l’État va profiter de son séjour pour séduire les entrepreneurs australiens et le gouvernement de Tony Abbott, avec l’objectif de booster les échanges commerciaux qui ne représentent aujourd’hui que quatre milliards d’euros par an. Si l’Australie fait rêver avec ses paysages et ses fameuses plages, son économie et sa croissance font saliver également le vieux continent et ses habitants. Près de 60 000 Français sont installés en Australie. Ils sont venus ainsi que les Anglais au siècle dernier pour faire fortune dans cet ancien bagne de la couronne Britannique.
Similitude entre les deux voisins Australien et Calédonien, le passé pénitentiaire, qui laisse place aujourd’hui à une meilleure coopération. La Nouvelle-Calédonie est devenue la tête de pont de la France dans la zone Asie-Pacifique. Dans la délégation présidentielle, le député Philippe Gomès, la présidente du gouvernement Cynthia Ligeard, mais aussi le président de la Polynésie-Française Édouard Fritch. Les deux principales collectivités françaises du Pacifique sont présentes pour réaffirmer leur implication dans le concert des nations du Pacifique Sud.
Lors de son séjour éclair en Nouvelle-Calédonie, François Hollande a rappelé le « besoin de France » dans la région. Le chef de l’État veut surtout réaffirmer la présence française dans le Pacifique, objet de la convoitise de grandes puissances comme la Chine, les États-Unis ou l’Australie.
Ah non déconnez pas, y ressemble à rien…!!!Aucune envergure, mais bon c’est quand même le boss…!!!
Sarko était trop arrogant et clivant. Hollande passe mieux en effet.
Qu’est ce qu’on s’en fout, c’est la manière de gérer les affaires de la France qui reste important. Tout le reste n’est que de la poudre aux yeux.
(Sûr qu’à l’étranger, FH est moins ridicule que Sarkosi !)