Les sites de recrutements et d’emplois calédoniens débordent d’emails à la suite du controversé reportage de M6. Prenons le cas d’un client par exemple, Atout Majeur. Ce dernier a reçu en quelques heures plus de 200 mails avec des CV attachés. Incroyable ce qu’un reportage peut provoquer en temps de crise. J’ai vraiment hâte de savoir quelles seront les conséquences à court, moyen et long terme. Le web calédonien est en tout cas sur le devant de la scène, tout le monde est donc content des répercutions, par contre je crois que dans la “vraie vie” toute la calédonie dans son ensemble désapprouve ce reportage qui continue de faire débat. Pour info, ca a quand même fait la Une de notre quotidien local aujourd’hui “Les Nouvelles Calédoniennes“
depuis toujours on dit que les locaux ne peuvent occuper certains emplois, mais que fait-on alors pour justement faire en sorte que les jeunes de ce pays puissent occuper certains emplois dont l’appel aux candidatures extérieures est nécessaire: rien,pour moi l’emploi local c’est d’abord régarder les candidatures locales avant de faire appel à l’extérieur. c’est vrai malabunc tu as sûrement raison que le système d’enseignement et de formation a leur part de responsabilité mais pas seulement.
Emploi local d’accord, emploi d’expats d’accod aussi lorsque cela s’avère nécessaire, mais avant tout FORMER NOS JEUNES! Si l’on en est à se poser la question sur le pourquoi du comment on en est remis à importer autant de compétences, c’est simplement car le système scolaire que l’on a est défaillant! Alors je dirai vive le transfert de compétences dans le second degré que l’on sorte enfin de ce système français, qui, il est certain, limite son action et son efficacité…la question est “pourquoi à votre avis?”…
j’ai effectivement connu ce cas là au Mont Dore dans une grande surface (y’en a pas 10000 !!)
En nouvelle Calédonie, il y a encore de la place pour beaucoup de monde, mais il ne faudrait pas laisser croire aux gens d’ailleurs, que c’est l’eldorado ici.Il ne faudrait pas que les gens viennent s’échouer sur les plages, ensoleillées, certes, mais qui peuvent être couteuses et qui ne reflètent pas la réalité économique locale; Avec un discours un peu simpliste et réducteur, il risque d’y avoir des laissés pour compte; et çà ce n’est pas bon pour le territoire.
Cette poussée des envois de CV et autres était prévisible suite à cette émission. Maintenant je suis bien d’accord avec Mat ci-dessus. Avec le démarrage des projets miniers et les besoins qu’ils vont suscités; il serait illusoire de penser qu’il y aura assez de Calédoniens diplômés pour répondre à la demande en chefs comptables, comptables, ingénieurs, informaticiens… Il faudra faire appel à des Métropolitains: quoi de plus normal et de plus compréhensible.
D’accord, on a besoin de gens qualifiés, et effectivement, on en manque ici. Seulement voilà, ici, c’est la france qui gère l’enseignement du second degré, et c’est elle qui ne nous donne pas les moyens de former nos jeunes dans des filières adaptées à nos besoins(cf. Lettre du vice recteur de novembre), le matériel, les locaux… Le défi que l’on aura à relever avec le transfert de compétences du second degré, au delà des question des financements et statutaires, sera d’adapter notre enseignement à nos besoins pour que nos jeunes (et moins jeunes) puissent accéder aux emplois…
Personnellement moi ça ne me dérange pas qu’il y est des personnes de France qui viennent trouver un travail en Calédonie à condition qu’ils ne prennent pas le travail de locaux (assez qualifiés pour le travail bien sûr). Car la croissance d’un pays peut pâtir d’un manque de personnes assez qualifiés.