Un poème qui aurait pû être destiné à Loreleï

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n616562640_1227506_3722Je tiens tout d’abord à vous dire que je ne suis pas spécialement obstiné après Loreleï. Non, loin de là de plus cette dernière est en couple je crois. Mais reconnaissez quand même que notre jeune animatrice locale sur RFO a du succès auprès des calédoniens. Alors OK elle a en plus beaucoup d’arguments physiques, bref Loreleï fait désormais parti du cercle très serré des People NC. J’suis tombé en cours de journée sur un poème nommé “La Loreleï”. Je crois que le jour ou un garçon osera lui écrire ces mots, la belle ne pourra rester isensible à une telle perfection. Ce poème est l’oeuvre de Shaetone Von Nichts a qui je viens de faire une demande d’amitié sur Facebook. En bonus une petite musique de circonstance qui va bien avec le coté tendre de ce billet. (via orooroo)

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La Loreleï

I

Brise sous marine, brume nocturne,
Notre mémoire s’immisce
Loin de ses contrées diurnes.
« Lentement elle s’abîme et se laisse emporter
Au plus profond des abysses »,
Scandent les âmes liquéfiées.
Loin de nos rivages, vestiges du passé,
Quelques boucles blondes ondulent
Parmi les herbes apeurées.
Entendez-vous ce chant ? La Loreleï pleure
Toutes ces femmes, ces enfants
Qui, loin de leur pays demeurent.

II

Le visage auréolé d’or
Elle paraît, surplombant les eaux.
Ses perles de Jade se plissent face au vent,
Son coquillage s’empourpre de notre sang.
Elle, majestueuse et pourtant si frêle,
Ne voit en l’Homme qu’une plante mortifère.
Pas un regard ne lui échappe,
Pas une coque qu’elle n’attrape :
Elle les attirera vers le sable brun
Joli… joli Cimetière marin.

III

J’aperçois une enfant aux cheveux devenus filandreux,
Deux cavités dansant avec douze hippocampes,
Chaque lambeau de sa robe virevoltant,
Et son sourire édenté ravivant mes souvenirs.
Serait ce l’espoir qui fuirait mon être ?
Je me perds dans l’affolement et le bruit :
Chant divin, ô Dieux infâmes !
Quel mal étrange me tambourine le cœur ?
Mon esprit s’embrume et s’endort.
Habitée par l’eau salée, mon âme s’évapore,
Mes membres ont renoncé à fournir le moindre effort.
Seule dans ce précipice lacrymal,
J’attends que vienne la sœur de la Vie,
Celle qui parcourt mes veines,
Celle qui abreuvera mes nuits.

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Créateur le 18 octobre 2006 du blog Calédosphère, Franck Thériaux est papa à temps plein d'une petite fille née le 1er Juin 2012. Selon son entourage, il passe beaucoup trop de temps sur internet… Membre émérite de la rédaction, il vit aujourd'hui en métropole après 23 belles années passées sur le Caillou. Il est en contact quotidien avec l’équipe et continue à participer à la vie de son « bébé numérique »
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Mister aiR

Merci d’avoir gardé les liens de l’article original 🙂 La demoiselle tiens beaucoup à ne pas être diffuser “sauvagement” sur la toile…

Servefa
Je préfère le poème de Heirich Heine: Die Loreleï Ich weiß nicht, was soll es bedeuten Daß ich so traurig bin; Ein Märchen aus alten Zeiten Das kommt mir nicht aus dem Sinn. Die Luft ist kühl und es dunkelt, Und ruhig fließt der Rhein; Der Gipfel des Berges funkelt Im Abendsonnenschein. Die schönste Jungfrau sitzet Dort oben wunderbar, Ihr gold’nes Geschmeide blitzet Sie kämmt ihr gold’nes Haar. Sie kämmt es mit gold’nem Kamme Und singt ein Lied dabei; Das hat eine wundersame Gewaltige Melodei. Den Schiffer im kleinen Schiffe ergreift es mit wildem Weh, Er schaut nicht die Felsenriffe,… Read more »
tifoukwa

FRANCK tu est complètement à coté de la plaque ,on ne dis pas obstiné mais obsédé Je comprend que tu déteste le présentateur de la météo, car tu fais vraiment une fixation sur LORELIE. Je crois que tu est en manque et que les bulles te monte à la tête ,enfin vaut mieux ça que de tourner en rond autour du mwaka en priant pour le destin commun

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