L'Assemblée Nationale vient de rejeter HADOPI

Ce jeudi 09 avril marque le plus gros revers du Gouvernement et c’est un grand jour pour les internautes de France et de Navarre. A force de vouloir réglementer tout ce qui bouge les lieutenants de Sarkozy se sont pris un pied de nez magistral. Lionel Tardy (le vrai) député UMP doit jubiler, c’est moi qui vous le dit… L’absence de nombreux députés et la mobilisation des contre Hadopi auront fait la différence pour repoussé ce texte.

Rappelons qu’internet est et restera un média totalement incontrôlable. Le dernier effet d’annonce qui confirmait par exemple qu’après la radiation d’un abonnement internet, l’internaute devrait continuer à payer sa facture avait fait scandale. De plus cette loi était complètement décalée par rapport à la réalité. Que pouvaient-ils faire par exemple en terme de vérification dans le cas d’un squatage wi-fi ou simplement grâce a des logiciels permettant de modifier notre adresse IP… Les exemples sont nombreux et cette loi n’était qu’un pétard mouillé. Je pense qu’il y a des choses bien plus importante à réformer que l’internet. Notre pouvoir d’achat par exemple, la précarité ou plus simplement l’emploi.

Je journal 20 minutes précise: Le projet de loi va maintenant devoir être revoté par l’Assemblée nationale. Mais originalité du système français, comme c’est l’Assemblée qui a le dernier mot sur le Sénat, le texte qui sera voté sera le texte tel que sorti de l’Assemblée. L’amnistie des internautes et le non-paiement de l’abonnement Internet lors de la suspension de la connexion sont de retour.

Albanel et Lefevre, y’a pas à dire, c’est le duo gagnant de Sarkozy, LOL ! En tout cas, chers internautes… ces débats auront peut-être fait prendre conscience à certains que télécharger, c’est mal. Tout se consomme les amis… tant qu’on y va avec modération. Quand au gouvernement, je n’ai qu’une chose à lui dire: Prévention auprès des plus jeunes sur les méfaits du téléchargement, quand à Hadopi, je désirerai plus que tout que les français demandent des comptes sur les millions  et l’énergie dépensés à vouloir réformer quelque chose d’irréformable. Il y a des priorités… Internet n’en est pas une.