Investissement en zone coutumière – Fonds de garantie

Mr Lecren a dit

Antony Lecren : “Le fonds de garantie, c’est une disposition de la loi organique qui oblige la Nouvelle-Calédonie et l’État à créer ce fonds, à abonder ce fonds pour répondre aux problématiques liées au statut du foncier coutumier. On a tous relevé que c’était un enjeu majeur, le développement sur foncier coutumier, aujourd’hui, dans la pratique. Il faut aussi que les collectivités démontrent qu’on prend à bras-le-corps ce sujet et puis qu’on est prêt à mobiliser les fonds nécessaires. Pour nous, il nous faut, à la fois, rédiger la convention avec l’État, c’est ce qui a été fait, il nous faut aussi rédiger les conventions avec les provinces. On a donné, aussi, la possibilité à ce fonds d’être alimenté par des entreprises, y compris des établissements bancaires. Donc, c’est un certain nombre de consultations qui vont, au final, déterminer les moyens que l’on mobilise dans le cadre du développement du foncier coutumier. Le fonds de garantie sur terres coutumières, il est confié…, il y a eu un mandat de gestion, il est confié à la BCI. Pareil, il y a une convention qui va être signée le 21 août. À partir de là, il y a la réunion du comité de gestion qui regroupe un certain nombre de membres du gouvernement, mais aussi les présidents de provinces, ou leurs représentants, le sénat coutumier. Le comité de gestion va formellement instituer, à sa première réunion, le fonds de garantie.”

Pendant que la guerre entre les Petelo’s boys, les Black Foot warriors fait rage sous l’œil attentif et amusé des St Louis burners, le futur s’organise dans l’indifférence généralisée ou l’incompréhension totale de temps en temps faudrait lever le nez du guidon.. Le but semble louable mettre les terres coutumières dans l’économie du siècle.

Il y a 2 façons de le faire

Soit faire enfin un cadastre coutumier et une procédure pour régler les conflits coutumiers résultant de l’oralité de la coutume et de l’histoire pour finalement attribuer aux maîtres des terres un droit foncier qui permettrait de donner des garanties sur leurs biens….(donc dont ils seraient responsables de leurs actions). Problème le fameux statut des terres coutumière inventé par un gouverneur colonial a été totalement adopté par les canaques: c’est devenu leur robe mission et permet de faire un bras d’honneur à tous les créanciers de la terre….mais aussi conduit au total non développement des dites terres ce qui conduit à l’exode sur Nouméa.

Face à ces difficultés il y a désormais une seconde solution la solution, consacrant l’irresponsabilité. Le fameux fonds de garantie évoqué par mr Lecren digne d’un développement des squats puissance mille… En gros le canaques et seulement eux (parce que vu le fameux statut aucun non canaques à moins d’être fou n’ira y avancer ses billes) dans les zones coutumières pourront se lancer dans les projets les plus variés, pas de problème si ça marche c’est tout bon, ça marche pas bof le fonds de garantie paiera c’est à dire une fois de plus les contribuables in fine…..

On vient d’inventer la société de développement canaque sans responsabilité la SDCSR pardon la SDKSR

Si cette seconde solution est finalement mise en route il est clair que la société à 2 vitesses du futur vient d’être mise en place …la solution fidjienne en quelque sorte.

Tout ceci dans l’indifférence généralisée, un peu comme les ADN c’est pas dans 10 ans qu’il faudra vous réveiller mais maintenant..

Curieux pays qui se “torchent” sur des problèmes d’individus et qui ne se rend même pas compte des conséquences de textes votés sous leur nez

F Gosse