D’une voix grave et claire, sur un ton solennel, Jean Lèques m’a dit combien il était triste. En quelque cinq minutes et deux feuillets et demi, Jean Lèques nous a fait le récit de sa vie, la lecture lente nous a fait toucher du doigt l’inanité des espoirs politiques.
Jean Lèques m’a dit avoir longtemps pesé le pour et le contre et n’avoir pris finalement qu’une mauvaise décision puisqu’elle ne l’a pas satisfait. Qui peut croire aujourd’hui qu’après toutes ces années, le Roi Jean ait voulu subitement abdiquer ? Capitaine de navire, c’est à la barre qu’il aurait voulu s’en aller et non pas posté sur le rivage, les yeux dans le lointain.
Jean Lèques m’a dit combien il avait mal de s’être fait sortir de cette manière de la piste politique, ne méritait-il pas un meilleur traitement ? Dégagé vite fait, avec à peine de remerciements, quelques lignes mal écrites dans le journal, des commentaires convenus… Mais ça n’est pas le pire. Jean Lèques m’a dit avoir eu mal de tous ces derniers mois où les égos de ses adjoints ont gâché son action, détruit sa politique et terni son image. Jean Lèques s’en va dans le chaos et la division de son parti, de sa majorité.
Jean Lèques m’a dit qu’il aurait mieux valu sans doute, en dépit de son âge, qu’à nouveau il s’élance, qu’il lance la charge et mène la bataille. Qu’importe de mourir puisque c’est en luttant ! Jean Lèques m’a dit qu’en son for intérieur il se savait meilleur que les pékins qu’on a mis pour lui succéder. Jean Lèques m’a dit qu’il aurait pu gagner…
Il en a dit des choses et fait bien des aveux, comme à un confident. Mais, ça n’est pas à moi bien sûr qu’il s’adressait. C’est à nous tous, comme pris à témoins, qu’il a dressé ces constats dont on comprend l’ampleur quand on le réécoute. Ses regrets, ses tristesses et toutes ces amertumes, elles transpirent des quelques mots que Jean Lèques nous a adressés. Tout était dans le ton et la manière de dire, mais aussi dans le regard qui cherchait ça et là un signe d’acquiescement : ai-je bien fait ? Et nous n’avons pas répondu.
Nouméa sans Jean Lèques, voici le paysage. Un pan de l’histoire qui s’en va et qui aurait pu réussir sa sortie si Yanno et Briault ne l’avaient pas poussé. Parce qu’il était bien seul Jean Lèques au moment où de sa voix familière et à l’accent connu, il nous a dit au revoir…
Caton
D’ici peu ,vu la forme olympique de l’ extra – – vieux FIFILS ,faudra un guéridon à trois pieds pour discuter avec “l’animal politique” !!!
Caton, tu vas nous faire pleurer… Si seulement ton intention n’était pas de piquer ceux qui ne sont pas dans ton camp, on penserait presque que tu en a quelque chose à foutre.
C’est marrant que Mme Leques soit a Calédonie Ensemble, non?
Ca en dit long sur ce que cette famille pense des yanno, frogier et briault….
Ben ça !
C’est marrant que le haussaire , en parlant du couple Lèques chez qui il a ses entrées, ait dit carrément qu’il avait “surtout M.Lèques en haute estime” …
Pourquoi avoir fait cette différence?
C’est ça les mâles !
Parait que la Sonia Backes espere que yanno va se planter aux municipales, ainsi, il ne s’en remettrait pas et elle pourra reprendre le parti…
Pas la grosse tete… non, non
Tu couches avec pour affirmer çà ou tu fais juste du Rigoberto à la mode C.E.? Comment peux-tu savoir ce qu’elle a en tête?
Whisky coupé à l’eau bénite ? . L’ eau bénite n’a pas d’effets sur l’usure du temps .
“rasage de whisky”: MDR: corrigé…
– 1 l’alcool n’est-il pas interdit au travail ?
– 2 Si cette réunion clôturait la journée, il est rentré à pied ?
Jean Lèques et sa fin de règne constituent un sujet qui inspire beaucoup.
Derrière le “simple fait” de son départ, c’est surtout ce qui s’est passé et se passera dans les coulisses qui constitue le plus gros du vrai “spectacle”.
Pourquoi ils inventent comme ça des confidences bidon?
Fifils savait très bien qu’à 82 balais, il devait passer la main. C’est tout.
L’épitaphe de JJB était bien belle, mais il avait déjà pris son parti qui était de n’en prendre aucun. Et de jeter toutes les peaux de banane possibles aux Gaby, GY et Sonia.
Calédonie Ensemble n’arrive pas à choisir : défendre hypocritement Jean Lèques pour attaquer Yanno et Briault ou s’attaquer au bilan de Jean Lèques pour aider Lagourde.
C’est difficile la vie…
On peut être CE et avoir de la sympathie pour le maire sortant sachant qu’il était entouré dans le parti qu’il a contribué à construire d’une palanquée de Bernard l’hermite qui n’en voulait qu’à son siège.
A
Et Sonia, elle, elle ne l’a pas poussé dehors ? C’est sur, que dans l.opposition elle ne lui a pas fait grand mal. Présente 2 fois par an pour voter contre le budget, le reste du temps a Paris pour les soldes, ça a pas du le fatiguer l’opposition a Fifils.
Un vrai texte de faux cul, Caton aurait hurlé au scandale si Fifils s’était présenté à 82 ans, quelle mauvaise foi…
“faux cul”, et le pseudo- pseudo “Evidemment” (tiens, déjà disparu, celui-là ?) s’y connait dans le domaine des vrais-faux-culs, pas vrai Rigobertricho ?