Je vais encore faire mon dérangeur, mon empêcheur de penser en rond, mon “insolent”, étymologiquement du latin “in”, (=contre), et de “soleo” (= j’ai l’habitude de), celui qui va contre les habitudes.
Bien que cela ait beaucoup surpris ici, je trouve, en fait, cette proposition de l’UMP, de s’en remettre à l’opinion, pour départager Yanno et Briault, assez novatrice, intéressante et porteuse d’espoir pour la démocratie. En un mot, un progrès.
Peut-on se fier aux sondages?
Après la généralisation des primaires pour élire le meilleur candidat dans un parti, ce ne sont plus à ses seuls adhérents que l’UMP renvoie la question, mais à l’ensemble du peuple sous la forme d’un sondage d’opinion. On peut évidemment se méfier des sondages d’opinion, et ces derniers temps on a pu constater à quels malheureux détournements ils ont donné lieu. Mais l’arbre n’a jamais caché la forêt.
La question de la fiabilité de ces sondages peut effectivement se poser. Encore faut-il que les sondeurs soient impartiaux et les questions posées aussi. En l’occurrence, puisque c’est l’IFOP qui le réalise, un organisme extérieur au territoire, cela pourrait pourtant lui conférer une neutralité et une fiabilité plus grandes.
Ensuite il faut accepter qu’en choisissant un panel de 600 ou 1000 personnes localement, en fonction de quotas tirés de statistiques démographiques, il y ait une marge d’erreur dans ses résultats. Mais cette marge est souvent connue et publiée par les sondeurs eux-mêmes et elle est généralement très faible.
Revenons à notre propos. L’usage de la primaire, qui existe déjà dans d’autres pays, est en train de se généraliser en France. Elle a eu surtout l’intérêt d’éviter les divisions fratricides à l’intérieur d’un même parti et de dédramatiser des choix qui conduisent parfois à de véritables guerres de tranchées, les egos des candidats étant souvent exacerbés dans les périodes électorales, comme on l’a vu justement à l’UMP il n’y a pas si longtemps, et comme on le voit ici.
Par contre, ce genre de sondage a aussi une autre signification: celle du renvoi devant le peuple de décisions que les dirigeants de ces partis avouent eux-mêmes, et de manière claire, ne pas être capables de prendre.
J’y vois d’autres bénéfices pour la démocratie.
On entend régulièrement, en effet, dénoncés les inconvénients de la “démocratie représentative”, la nôtre, qui consiste à déléguer à des élus, avec un bulletin de vote, ce que suppose réellement le terme de démocratie, le pouvoir du peuple. Sans parler du nombre de plus en plus important des abstentionnistes, dont on ignore les motivations.
Le peuple ne recouvre en fait sa souveraineté, que lors d’élections où elle élit, pour quelques années, souvent, des élus qu’elle juge susceptibles de défendre ses intérêts, puisque les candidats sont censés avoir exposé clairement leur programme politique auparavant. Par ailleurs, ces années qui leur sont confiées, peuvent paraitre tout à fait légitimes, puisqu’il faut du temps, la durée, pour mettre en place une politique.
Mais on n’élit pas seulement un candidat sur un programme mais aussi sur son aptitude ou ses capacités supposées à faire face, pendant sa mandature, à des situations nouvelles, imprévues qui vont exiger qu’ils prennent des décisions pour toute la population, sans la consulter. Et c’est là, bien entendu, que le bât blesse. On l’a bien vu pour la levée du drapeau kanaky, par exemple.
Vers un avènement de la démocratie participative?
C’est pour cela qu’à la démocratie “représentative”, de plus en plus de gens préfèrent ce qu’on appelle la démocratie “participative”.
Il ne s’agirait en fait, dans un premier temps, que de redonner au peuple, entre les grandes consultations électorales, le plus souvent possible, le pouvoir légitime qui devrait être sa prérogative. Il s’agit, pour le moment, de tenir davantage compte de la volonté du peuple quand se posent de grandes questions, d’orientation générale de la politique, que d’un système politique cohérent. Il s’agit plus simplement encore de faire participer, à tous les niveaux et sur tous les sujets, les citoyens.
Tout le monde s’accorde pourtant à reconnaitre les inconvénients de cette démocratie représentative, en ce qu’elle divise, déchire une population par l’obligation qu’elle impose presque de facto, à des candidats, de s’opposer violemment les uns aux autres. Or, on s’aperçoit très souvent au fond, contrairement à ce qu’ils nous annonçaient, que beaucoup de leurs propositions sont complémentaires voire consensuelles, dans la mesure où elles vont dans le sens de l’intérêt général. De plus, même si certains programmes sont lancés par tel parti, alternance oblige, il arrive très souvent qu’ils soient poursuivis et exécutés par un autre. Délais d’élaboration des textes, de mise en place… Les pensions vieillesse, la lutte contre la vie chère, par exemple, sont devenus des sujets assez consensuels, même si dans le détail, les motivations ou les stratégies de ceux qui les portent, diffèrent. On le voit régulièrement au Congrès aussi, une fois les “postures” électoralistes des politiques dépassées, on arrive régulièrement à prendre des décisions assez consensuelles, surtout quand les problèmes deviennent urgents, comme c’était le cas récemment, par exemple sur la relance du BTP.
Cela fait des années qu’on sait bien qu’il faudra trouver ici UNE “solution consensuelle”, quel que soit le nom qu’on lui donne, avec les indépendantistes. Tout simplement parce qu’elle est vitale pour la NC. Même si pour la façade, par ailleurs, on s’est opposé à la proposition d’un “référendum éclairé”, en réalité tout le monde est implicitement conscient de sa nécessité. Ce qu’on constate en fait, c’est que celui qui proposait LA solution consensuelle, n’y a mis aucun contenu, et que celui qui proposait d’éclairer le choix des Calédoniens sur les deux projets de sortie des ADN, n’a pas non plus éclairé le sien. Les indépendantistes en sont au même point. Après avoir lancé l’idée d’une constituante, on ne voit, pour le moment, rien de son contenu. Puisque ceux qu’on a élus pour éclairer nos choix, redonnons la parole au peuple. Mais pas seulement lors des consultations électorales.
Les élections au référendum, et là aussi tout le monde s’accorde à le dire, risquent d’être source de conflits. C’est le cas aussi pour les prochaines élections, où les candidats, au lieu de proposer des programmes cohérents et réalistes, s’enferment dans la critique de leurs concurrents, et non seulement de ce qu’ils proposent mais aussi de ce qu’ils sont, et, du coup, zappent trop souvent sur les problèmes quotidiens et urgents des Calédoniens. Ces campagnes électorales, en mobilisant leurs énergies, leur réflexion et leur temps presqu’à plein temps, les en empêchent.
Cette démocratie participative, aurait un avantage supplémentaire, celui d’atténuer ici ces “combats des chefs” auxquels on assiste régulièrement, et d’amener ces leaders à moins d’arrogance, à davantage de modestie, pour ne pas dire d’humilité.
Je persiste à croire qu’il n’y a pas de conflits, même de fond, où un compromis ne soit pas possible. Il s’est formé un peuple en NC et ne pas voir que ce peuple a des intérêts communs supérieurs, malgré ses dissensions, c’est les voir par le petit bout de la lorgnette. Outre que la plupart d’entre elles sont des malentendus sur les mots, soigneusement entretenus. Les seuls véritables, restant les conflits d’intérêt entre les personnes, ou pour le pouvoir, où la compétition s’engage. Cette compétition permet, bien entendu, normalement, de choisir les plus aptes à gouverner, mais les formes des scrutins ont également pour conséquence fréquente d’écarter des lieux de pouvoir autant d’adversaires qui avaient pourtant des idées intéressantes à faire valoir, et qu’ils ne peuvent donc faire connaitre que par d’autres moyens de communication que ceux dont bénéficient les élus.
Elle se nourrit, en outre, d’une autre révolution tranquille, celle du développement d’internet, qui a multiplié les occasions pour le quidam moyen de se faire entendre, de livrer une réflexion à une partie plus ou moins étendue de la population. Les sites d’information, les blogs, les forums dont l’accroissement est exponentiel, vont sans doute transformer profondément la vie politique, d’une part en mettant à la disposition de tous une information difficile à obtenir naguère, mais surtout en offrant les espaces d’échanges, de communication les plus variés. Chacun s’y sent capable soudain d’opposer sa pensée, ses idées et ses opinions à ceux qui étaient censés en être les uniques dépositaires. Son instantanéité aussi permet d’imaginer des consultations très rapides sur un sujet et donc sans doute comme c’est le cas actuel, d’éviter les délais qu’une consultation électorale classique entraine. Nul doute dans mon esprit, que le phénomène ne soit irréversible.
Démocratie représentative et participative antinomiques?
Il est certain aussi, que la démocratie participative va à l’encontre d’une des expressions les plus fréquentes de la vie politique actuelle, les rassemblements de masse, où la communication est à sens unique, du haut vers le bas, avec les inconvénients inhérents à ce mode d’échange. On sait à quel point la foule est versatile, à quel point un bon orateur peut retourner l’opinion. De là mépriser la foule, il n’y a qu’un pas. C’est encore, hélas, le propre des démocraties les moins exigeantes. De celles du passé surtout, où les dictateurs s’épanouissaient. Mais dans l’intimité et la solitude, même momentanée, on retrouve généralement son sens critique. Les échanges se font en groupes de tailles très variées, qui participent ainsi, non à l’émiettement de la pensée, mais à son enrichissement. Combien d’Allemands condamnaient par exemple les folies du Fürher en privé, mais l’approuvaient en public? Et on a vu aussi récemment le rôle joués par ces réseaux lors du “printemps arabe”. Ce qu’on peut dire enfin, c’est qu’ignorer cette nouvelle forme d’expression, c’est aussi s’exposer à ce qui est arrivé dans ces pays-là.
Certes, le quidam moyen (dont je fais partie..), ne dispose généralement pas d’une information suffisante pour trancher sur des problèmes qui exigent des connaissances techniques parfois extrêmement complexes et spécialisées. Mais à moins de prôner l’avènement absurde d’une nouvelle technocratie, une fois les explications et les enjeux explicités par les spécialistes, il peut choisir. Le choix d’une centrale à charbon ou à gaz, sujet éminemment technique, par exemple, a pu donner lieu à des confrontations apparemment sans fin. Au contraire, dans le cas où on consulte la population, arrive un moment où, toutes les données du problème ayant été rendues publiques et compréhensibles, un consensus se dégage. Le politique est rarement, lui aussi, un spécialiste, et il se fonde sur ces mêmes données pour faire son choix. Il peut, aussi, par conséquent, se tromper autant que le peuple. Mais avoir l’occasion de “corriger le tir” peut être précieux.
Le problème est aussi complexe de choisir un homme ou une femme pour nous représenter. Il ou elle ne nous donnent à voir ou à connaitre d’eux que ce qu’ils veulent bien. Les électeurs les choisissent donc davantage sur des critères affectifs et, pour tout dire, en partie irrationnels. Mais il y a une question à laquelle nul ne peut répondre avec assurance. C’est de savoir comment cet homme ou cette femme vont évoluer une fois élus. Il parait donc assez légitime qu’après les avoir élus, le peuple souhaite et puisse contrôler leur action, au moins sur les choix décisifs. Les politiques, eux, reprendraient, en tous cas, davantage conscience qu’ils sont au service du peuple et non l’inverse.
Ces deux conceptions de la démocratie ne sont donc pas contradictoires. La deuxième a simplement des chances de succéder à la première, de manière progressive, qu’on le veuille ou non, d’ailleurs. Cela n’empêchera pas certains de me taxer d’utopiste, bien entendu. Mais dans un pays où on manque cruellement de “vision” politique, je continue à croire, comme TH. Monod, que “l’utopie est simplement ce qui n’a pas encore été essayé”
En proposant au peuple de départager deux candidats à la mairie, grâce à un sondage d’opinion, et non à une élection, l’UMP s’engage donc ainsi dans cette démocratie participative et nous évitera probablement des conflits dont nous n’avons nul besoin en ce moment, tant il semble que la population de NC aspire aujourd’hui davantage à la paix et à l’unité, plutôt qu’au conflit ou à la division.
Je trouve que l’auteur a tort parce que le seul parti qui détient le nom UMP en Calédonie, c’est le Rassemblement. Le fait que le Rassemblement n’ai pas eu automatiquement l’investiture UMP est une grosse défaite pour eux. Bientot le RUMP sera que le R, et le MPC sera l’UMPC.
Je ne sais pas si l’auteur a tort… mais je sais que ta logique est inébranlable.
Ségolène Royal a toujours des adeptes même à l’UMP.
La démocratie participative, n’appartient à personne. Ce n’est pas parce que SR l’a prônée, qu’on ne peut pas le faire. Et il n’est pas indispensable pour ça, d’être affilié ni au PS ni à l’UMP.
Vrai, mais la démocratie participative, c’est donner le pouvoir au peuple pas lui demander par sondage celui qu’elle compte choisir pour une démocratie représentative, non ?
Ben c’est sur les gauchos ont été obligé de déployer une grande ruse pour contrer le parti des cartiers de chez cartier$£… T’imagines, ils ont réussi à nous avoir les congés payés. Donc, ils sont bien plus machiavéliques que ton nom.
Et je les y encourage.
Mon propos ce n’était pas de répondre à ces questions, que tout le monde se pose, on est bien d’accord. Je constate que toi non plus, tu n’y réponds pas, d’ailleurs. C’était juste de proposer une autre façon d’être démocrate, une méthode plutôt qu’un objectif.
C’est vrai, j’ai omis d’évoquer la “collectivité fédérée”. J’ai eu tort parce que je partage tout à fait ton opinion: “Là, au moins il y a l’idée d’une solution”, “c’est la seule proposition au moins précise.” Sur le reste d’accord aussi, c’était bien long!
HITLER était suivi par tout un peuple de 7 à 77ans .Les opposants de la Rose Blanche étaient 6 au maximum . De plus en Allemagne de 2010 HITLER est resté populaire près de 40% de la population ont trouvé son action globalement bonne !! Hollande devrait prendre exemple !!
Diogène , les Grecs antiques (tes amis), tiraient au sort les électeurs appelés à voter . Cela évitait les vices :” clientèlisme,” ;”achat de votes”..
Bonjour,
Démocratie participative, dites-vous ?
Je voudrais attirer votre attention sur une véritable démarche de démocratie participative qui s’appuie sur un « contrat moral » et un programme citoyen pour les municipales 2014 : http://www.la-democratie-participative.org
La démarche est virale, faites circuler l’information !
Ne soyez plus des électeurs, mais des citoyens ! Reprenez le pouvoir !
Stéphane Bernard
Et mais c’est quoi ça, “Le Parti de la Vie”???
Qui aurait, en plus, pour “vocation de promouvoir la vision économique et constitutionnelle de la Nouvelle-Calédonie indépendante.” T’es indépendantiste, ou quoi?
Néness, tu suis pas assez Calédosphère : -1
Bon je rigole mais quand même :
http://caledosphere.com/2013/11/05/le-parti-de-la-vie-vous-offre-son-projet/
Et il y a deux suites si le projet t’intéresse Affinage 1, Affinage 2 et 3
Bonjour et merci de ce lien, mais je crois que vous extrapoler les textes, cher monsieur : le fait de payer 4.57 euros d’amende ne veut pas dire que notre démarche est caduque, je vous rappelle pour mémoire que nous sommes au minimum en France 500 000 non inscrit et des millions d’abstentionnistes. cela ne rend ps pour autant les élections caduques !!
Je vous invite un lire un article qui éclairera peut-être votre vison des choses sur la légitimité et la caducité des démarches.
http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/la-representativite-actuelle-est-139788
Bien cordialement.
Non, vous n’avez pas compris où je veux en venir :
Un contrat n’est valide que s’il respecte la loi. Donc le fait dans votre contrat d’insérer une clause que va à l’encontre de la loi l’invalide.
Ce n’est pas parce que vos aspirations sont bonnes que vous y échappez.
D’accord, d’accord : je vous fais un dessin
Quelqu’un qui signe votre contrat ne sera absolument pas obligé de le respecter étant donné qu’il pourra prouver en deux secondes qu’il incite les grands électeurs à ne pas voter pour les sénatoriales donc à enfreindre la loi.
Maintenant, qu’ils enfreignent eux la loi leur vaudra une amende de 4,57 euros
Mais vous, cela vous vaut d’office l’invalidité de votre contrat.
Non comment ! il est 13h00 à Paris et je vous souhaite une bonne nuit…
Donc, vous voyez (là je parle aux Calédoniens) que je les mérite mes 300.000 F net par mois. Et en plus, il va falloir que j’arrive à toucher ses contractants…
Cher RAF,
Le débat démocratique est basée sur l’écoute de l’autre et sur une certaine bonne volonté et non sur le vouloir individuel d’un égo parfois trop exacerbé, ou sur des pirouettes soi-disant
spirituelles.
« Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort, qu’ils ont raison ! » John Kennedy Toole – La conjuration des imbéciles (prix Pulitzer 1981)
Fin de transmission en ce qui me concerne.
Quand ça les arrange, certains parlent de démocratie participative, mais une fois élus, ils deviennent subitement amnésique et sourd et le peuple n’a plus qu’a la fermer.
http://i825.photobucket.com/albums/zz172/syoyoprincess/angry/large-9_zps69632a70.gif
“Je crois aussi que puisqu’il s’agit de départager deux candidats à la mairie de
Nouméa, la population de Nouméa, au moins, est bien concernée”
Hou, hou, il ne s’agit pas de départager deux candidats à la Mairie, t’es fou ou quoi ? Tu nous proposes de départager leur allégeance à leur parti en France…
Donc comme je disais cela n’intéresse que vous : et le fait de dire que s’ils ont bien fait allégeance, les voix des calédoniens seront pour eux, c’est un peu faire de la pub gratuite pour l’UMP au passage.
M’enfin, c’est bien l’UMP qui a commandé ce sondage et qui a répondu aux 2 candidats, qu’il permettrait de départager l’investiture qu’elle ne veut donner qu’à un seul d’entre eux! Si ce n’était pas si important, pourquoi la réclament-ils tous les deux?
Pourquoi le Rump a-t-il réagi aussi rapidement à cette proposition?
Bien entendu, ce sont les candidats eux-mêmes qui feront leur campagne et seront élus ou pas. Bien entendu cette investiture ne sera en aucun cas déterminante.
Mais pour ceux, ici, qui se revendiquent de leur attachement à la France, cette reconnaissance leur donnera une légitimité non négligeable.
Ben, c’est sur, étant donné que l’UMP les met tout les deux dans le même panier… c’est ce qu’on appelle une légitimité à tempérament : je suis avec le plus fort…
J’adore la classe de l’UMP
Je n’ai pas dit que c’était la meilleure solution. Peut-être la moins mauvaise? Tu en voyais une autre?
Ben non, pour l’UMP c’était la meilleure :
Cela veut seulement dire qu’elle ne croit pas plus à une solution consensuelle qu’à une solution fédérée. Elle, ce qui l’intéresse en Nouvelle-Calédonie, c’est de ne pas être oubliée pour ses propres élections.
Mais si tu veux nous inviter à ta primaire, je propose que tous les sondés, qu’elle que soit leur pensée politique votent pour le RUMP.
ça dégagera le passage à Monsieur Briault… nien nien
De plus, un sondage ne peut en aucun cas être comparé à une démocratie participative.
VRAI
Démocratie paricipative, oui. Mais, avant, on nous dira qui a le droit de participer et qui n’a pas le droit.
Vous avez pas la parole, là?
Diogène, écrire sur calédosphère ne confère aucun pouvoir sur les choix en matière de gestion politique de la NC, ça n’a rien de “participatif”.
Ne pas oublier le nez de CLEOPATRE
Il y a un usage pervers à tout, même des sondages.
Mais dire que tous les sondages sont des manipulations, c’est comme de dire à propos des politiques: Tous pourris!
C’est une absurdité qui est, de plus, contre-productive.
Non, je ne dis pas que tous les sondages sont des manipulations… Je dis que tous les sondages sont fait par une volonté de manipulation.
Tu comprends la nuance ?
Il me semble normal d’assurer le SAV de ce que l’on fabrique…
Bon, je prends bonne note de notre irréductible opposition sur le sujet.
Les lecteurs se feront donc leur propre opinion.
Il me semble cependant que ce débat-là débouche sur un autre, plus large, qui serait: ” cela sert à quoi de connaître…?”
Toute connaissance peut être utilisée à des fins différentes, positives ou négatives. Cela peut donc servir à ce que tu dis. Mais je continue à penser que connaître l’opinion uniquement dans ce but-là, est réducteur.
Oui, c’est certain : dans toute chose, même si elle n’a pas été faite pour cela, on peut en retirer du positif…
Par exemple, notre ami Papynet qui nous fait un joli post pour nous montrer les châteaux des Comités d’Entreprise ou des syndicats et qui m’a amené à avoir l’info que Madame Cécile Duflot, notre Ministre s’était attaquée à l’Eglise : du genre, vous voudriez pas faire un peu de charité chrétienne, SVP…
Et cela a égayé ma journée devant la bonne blague : demander à l’Eglise d’être chrétienne.
😉
Moi je ferais bien un sondage pour savoir si la population est d’accord pour continuer à payer des membres du gouvernement qui font grève.
En voilà déjà une qu’elle est bonne!