C’est ce qui fait les gros titres de la presse : l’apparition d’un nouveau virus. Après la dengue et le Chikungunya, voici le Zika. Et nous ne sommes pas immunisés.
Le moustique Aedes egypti est désormais porteur de bien des fléaux. Nous connaissions la dengue, il a fallu nous habituer depuis quelque temps au chikungunya qui a fait des ravages à la Réunion et voilà le Zika, un virus apparu en Afrique et que l’on trouve maintenant dans le Pacifique. Les autorités sanitaires sont extrêmement inquiètes, car outre qu’il n’existe aucun vaccin contre ces maladies, les Calédoniens n’y sont pas préparés. En effet, la dengue en provenance de Polynésie est de type 3, et la Calédonie n’est pas immunisée, pas plus qu’elle ne l’est contre le Chika et le Zika. Une épidémie pourrait donc avoir des conséquences désastreuses.
Pouvait-on l’éviter ?
Les autorités ont donc à nouveau lancé des appels à la vigilance, appelant la population à détruire les gites larvaires puisqu’il n’y a que de cette manière que l’on peut se prémunir contre le moustique. Reste maintenant à comprendre comment et pourquoi ces dernières années, alors que la Calédonie semblait résister aux invasions, le Chikungunya et maintenant le Zika ont pu arriver sur notre sol. Y avait-il moyen de l’éviter ou étions-nous condamnés à plus ou moins long terme à être à notre tour touchés par ces maladies? La question est posée.
