Les journalistes des Nouvelles Calédoniennes sont au bout du rouleau. Alors que la rédaction vient d’exprimer sa « détresse » dans une motion de défiance, les langues se délient au sein du groupe LNC pour critiquer la gestion de la direction.
La semaine dernière, la Société des Journalistes (SDJ) a fait part de « son épuisement, de sa frustration mais aussi de sa détresse face à une situation qu’elle juge catastrophique ». Dans un long communiqué rendu public le 28 février, les journalistes du quotidien sont revenus sur les atermoiements, les erreurs de casting et le manque de professionnalisme de leur direction, responsables, selon tous les observateurs, de l’état du navire LNC « qui prend l’eau ».
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Philippe Demazel, Directeur du groupe est cette fois la cible directe de sa propre rédaction. L’homme « qui répond par le silence » aux différentes demandes d’éclaircissement des journalistes témoigne, à la lecture du communiqué, d’un amateurisme qui frise presque la volonté de saboter le fonctionnement normal du titre. Reconnaissant vendredi soir publiquement son erreur dans l’embauche de l’ancien rédacteur en chef Fabrice Rouard, Philippe Demazel continue cependant à tenir à l’écart les salariés de tous les choix importants, preuve en est son comportement lors du retrait du haussaire.
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Les langues se délient
Au sein du journal, la détresse est telle que toutes les décisions et les anecdotes qui touchent la direction font désormais l’objet de discussion sur la place publique. Ainsi en est-il du comportement de l’éphémère rédactrice en chef Véronique Palomar occupée pendant son intérim « à jouer sur son ordinateur », mais aussi de la présence « en pointillée » et « confuse » de Gérard Dinet, le directeur des rédactions. Du côté de la succursale NRJ, le monde médiatique calédonien rapporte le limogeage de l’animateur-journaliste Jessy Deroche – occupant le micro de la matinale – qui aurait eu l’audace « d’avoir une voix qui ne revenait pas à la direction du groupe LNC ».
Depuis un accord passé avec la maison mère de NRJ-Paris, la Holding locale propriétaire de la populaire radio privée se voit totalement libre de décider des programmations musicales. D’où, depuis lors, des demandes grotesques de la direction qui ne souhaiterait, par exemple, plus entendre sur les ondes « qu’un seul titre d’origine océanienne par heure » et qui aurait exigé de « déprogrammer » les chansons de Stromae, son talent n’étant pas du goût de la direction… Pour les observateurs calédoniens, une seule question demeure : jusqu’où ira la chute ?
Les journalistes des Nouvelles-Calédoniennes se disent "en détresse" #NouvellesCalédoniennes #détresse http://t.co/x4GLcWgu29
— Jean Marc Morandini (@morandiniblog) 28 Février 2014
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question demeure : jusqu’où ira la chute ?
christine , devine quoi ? je viens de voir qu un nouveau journal d information a vu le jour depuis le 14 fevrier , les attaques incessantes contre le lnc tombent mal (au méme moment) , christine , toi qui a l air bien renseignée sais tu si un ex journaliste viré du lnc y travaille ? le naissance d un journal c est un grand evenement porteur d espoir et symbole de liberté d expression , il serait dommage de le ternir pour des basses histoires de revanches personnelles .
Le site de LNC qui devient de plus en plus inintéressant; exemple, l’article sur l’édition calédonienne du code de la route, mis sur le site un jeudi, maintenu jusqu’au mardi suivant !
Heu y a quelqu’un qui peut me dire c’est quoi cette histoire de drapeau avec le cartomancien…???