Il est si facile, et peut être normal, par les temps qui courent, en ces instants éphémères de fièvres électorales de s’émouvoir au sujet de ceux qui se présentent au suffrage universel …
La dernière contribution sur « la stratégie BACKES », semble confirmer une montée de fièvre qui interpelle autant qu’elle engage à se poser la question du bien-fondé d’affirmations péremptoires qui n’apportent rien ou pas grand-chose au débat démocratique.
Si j’ai bien compris la notion de suiveur, largement développée dans cette contribution, il n’y aurait qu’un seul leader émergeant mais encoresournoisement caché et il se trouverait dans l’UCF en la personne de Sonia BACKES !
Les autres ne seraient que des rémoras politiques se collant au grès de leurs errements au premier leader venu…
Pour surprenante qu’elle soit, cette analyse, focalisée, vous l’aurez remarqué sur les seuls membres de l’UCF, aurait gagnée en objectivité en s’intéressant par exemple aux autres partis loyalistes et bien évidemment au camp indépendantiste.
Il n’y aurait donc pour « Alfred » par déduction, que de vrais leaders dans les autres partis loyalistes et le camp indépendantiste frôlerait, lui, la perfection, immunisé contre l’ambition le calcul politique et les petits arrangements entre amis.
Saluons cette performance intellectuelle aiguisée qui nous éclaire sur le vrai visage de ces hommes ou ces femmes qui s’engagent en s’exposant à l’analyse d’anonymes dont je fais d’ailleurs parti.
Facile donc pour nous de nous livrer à nos travers humains habituels de la critique et de la suffisance sentencieuse.
Mais revenons à nos moutons ou plutôt à nos suiveurs. Ils n’auraient donc aucune idée, aucune moelle épinière, et encore moins de structure mentale.
Pour ma part, je ne vois guère d’objectivité dans cet exposé, si ce n’est celle de vouloir nuire.
Est-ce parce qu’il s’agit d’une femme ?
Est-ce parce qu’elle dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas ?
Est-ce parce qu’elle n’hésite pas à bousculer l’ordre établi ?
Pour ma part, et je le dirai sans ambages, je n’ai rien contre ces personnalités politiques qui émergent ou pour celles qui se remettent en cause, bien au contraire.
L’essentiel pour un électeur n’est-il pas de voir les promesses faites se concrétiser et pour les politiques d’écouter les électeurs ?
Quel mal y-a-t-il à tirer les leçons d’une élection en modifiant son point de vue quand on fait le constat qu’on n’est plus en phase avec ses électeurs ?
Ce principe de réalisme ne doit-il pas présider à tout engagement politique pour que jamais le lien créé avec l’électorat ne soit perverti ?
On constate aujourd’hui une vraie coupure des politiques avec leurs électorats respectifs qui se manifeste soit par l’abstention soit par un vote sanction.
Le remplacement d’une génération politique ne va pas de soi car rien n’est fait pour la favoriser.
On voit bien émerger quelques jeunes ici ou là mais on les positionne en faire valoir des « barons » en mesurant leurs qualités oratoires et leurs capacités de convictions par la fréquence de répétition du nom de leurs leaders respectifs…!
Vouloir en finir avec cette façon de faire me semble salutaire.
Alors oui on peut s’émouvoir de constater tant d’impertinence lorsqu’une génération pousse au portillon politique en refusant les strapontins et en refusant d’applaudir aux consensus mous qui sont proposés.
Sylvain Hubbart
Son doigt nous montre la lune ?Mais c’est la lune de qui ?Oui je sais c’est nul, mais trois commentaire c’est nul aussi, mérité mais nul, alors en voici un quatrième…
Et bien, voilà un texte d’une grande justesse.
FLOP !
et qui declenche l’interet général et de nombreux commentaires…:)
Vous préférez sans doute les trucs potins/ragots où on tape sur les gens pour diviser. Ce doit sans doute être parce que c’est plus facile la politique basée sur la division et le dénigrement comme CE en a le secret.