Il y a 100 ans, Jaurès était assassiné

Il y a cent ans jour pour jour, Jean Jaurès le grand homme politique de gauche mourrait assassiné au café du croissant. Les journaux lui rendent tous hommages à leur façon nous ne dérogerons donc pas à la règle sur Calédosphère.

Comprendre son époque, voilà ce que Jean Jaurès tentait de comprendre et à vrai dire, c’est encore d’actualité aujourd’hui. Jaurès a quitté ce monde d’une façon pour le moins spectaculaire. En effet, tous les hommes politiques n’ont pas quitté la scène par un coup de feu tiré dans le dos. Rappel des faits: Le 31 juillet 1914, alors que Jean Jaurès et ses amis journalistes de l’Humanité dînent au Café du Croissant à Paris, Raoul Villain s’approche dans la rue Montmartre. Il tend son bras par la fenêtre et tire deux balles. L’une d’elle sera fatale à Jean Jaurès.

Cent ans après sa mort, Jaurès nous parle avec une actualité qui donne à ses propos, dont les plus anciens furent prononcés il y a près de 130 ans, un caractère étonnamment prémonitoire. Déjà alors, il disait “la démocratie française n’est pas fatiguée de mouvement, elle est fatiguée d’immobilité”

Bref, il y a tant à dire, tant à écouter, tant à lire de Jean Jaurès… le web regorge de documents inédits à ce sujet. Pour ma part, j’ai choisis ce dernier discours prononcé par Jean Jaurès le 25 juillet 1914 en France, une semaine avant son assassinat le 31 juillet, qui précéda de 2 jours le début de la guerre de 14-18. Un discours prémonitoire à écouter, alors qu’on commémore en 2014 le centenaire de cette terrible guerre, dont il est utile de comprendre les origines et les conséquences.

J’espère ne pas trop avoir importuné l’électeur calédonien qui bien souvent est très ancré à droite mais j’avais besoin de rendre un court hommage à ma manière à ce centenaire de la mort de Jaurès, un immense personnage politique à mes yeux.