nouvellecaledonie.info fait trépigner….

Mise à Jour du billet: Punaise, quel stress ! Je ne vous explique pas. Nous allons démarrer ce journal avec une dizaine d’articles même si toutes les rubriques sont déjà déclinées. Ensuite le journal s’étoffera de nouveaux articles quotidiennement. Grande nouveauté, notre manque d’inspiration nous oblige à faire appel à vous pour trouver un nom au média. En effet, nouvellecaledonie.info est une url mais nous aimerions tout de même trouver un nom court et percutant pour définir ce journal en ligne.Vous aurez plus d’informations à ce sujet dès demain dans la journée dès la mise en ligne officielle du site. Pas d’heure définie… restez connecté

Rappel du billet du 30 Janvier: Ca y est, c’est officiel, votre nouveau journal en ligne sera publié dès lundi en matinée sur internet. Vous avez été nombreux à encourager ce projet et je vous en suis reconnaissant. Afin de vous mettre en appétit, je vous propose de lire en avant première sur calédosphère le premier EDITO que vous pourrez retrouver sur votre nouveau support d’informations. Cet édito est aussi un moyen simple de vous expliquer le fonctionnement d’un journal participatif et de vous donner une idée de la ligne éditoriale. A lundi donc ! Vous êtes intéressés par ce projet, vous avez envie d’écrire, n’hésitez pas à envoyer un simple email à caledosphe[@]gmail.com pour tous renseignements complémentaires. Bon week-end à tous

Chers lectrices, chers lecteurs

Me voilà bien embêté pour vous apostropher, car je ne sais comment vous appeler. J’ai choisi, par défaut, et manque d’imagination, les mots de lectrices et lecteurs, mais ils sont d’un autre temps. De ce temps passé où seule une autorité intellectuelle, journalistes ou gouvernements, avait pour mandat d’informer et de fournir aux lecteurs les bénéfices de la réflexion. Ce temps a changé, les (r)évolutions technologiques, les nouveaux défis environnementaux, la généralisation de l’éducation, et bien d’autres facteurs, ont eu raison des rapports paternalistes que nous entretenions avec nos élites. L’heure est à la participation et à la concertation, à l’implication de chacun, et à sa prise en considération dans la construction de l’avenir. Ce média, nom du média, n’est donc pas aux mains d’un cercle restreint professant la bonne parole. Il est à vous, il est à nous. Il s’agit d’un média participatif où chacun sera amené à faire progresser la réflexion soit par ses commentaires, soit par la rédaction d’articles. Voici donc une tribune qui s’élève au sein d’un forum électronique pour une nouvelle ère de l’information et de la vie publique calédonienne, en complément des médias actuels.

Je parle ici de réflexion car voilà bien le pari que nous lançons. De grands défis s’offrent à la Nouvelle-Calédonie. Sa gestion politique, tant dans l’approche de l’accord de Nouméa qu’aux échelles locales, et la maîtrise de son développement, du vœu de rééquilibrage aux effets de l’urbanisation, et à leurs conséquences, économiques, sociales et environnementales. Ces épreuves demandent de dépasser l’ingestion d’informations pour interroger l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, et de la société dans son ensemble le plus vaste et appellent l’existence d’un média qui permet de stimuler la réflexion et de dépasser les clivages.

Le choix d’une diffusion par internet se justifie triplement. En premier lieu, il s’inscrit dans une logique de respect de la nature et de réduction des impressions sur papier. Ce choix permet de plus une indépendance certaine vis-à-vis des prêteurs et du monde des affaires, pour une liberté assurée, et assumée. Et surtout, seule l’utilisation du support de l’Internet autorise la collaboration de chacun qui est notre ambition. Mais, malheureusement, ce média est, de par sa nature, en tout cas dans le contexte calédonien, discriminant : que dira-t-on des broussards, des tribus, et des populations défavorisées qui ne peuvent y accéder ?

Car  voilà bien un grand défi pour le pays, et  un premier débat pour nom du média, dont on peut s’étonner qu’il ne fût pas déjà plus avancé : la démocratisation de l’outil Internet. En effet, si le XIXème siècle fut celui de la construction des réseaux ferrés, et le XXème celui de la construction de routes, le XXIème œuvrera à l’installation de voies virtuelles. Ces voies permettront à chacun de communiquer et de se tenir informer, pour lutter contre l’exclusion, la solitude, et l’ignorance. Mais leur mise en place demande des efforts importants aux gouvernements, pour permettre l’accès à ces technologies à des prix acceptables et pour les généraliser à l’ensemble du territoire. Ainsi Obama d’annoncer des grands travaux sur ces nouveaux réseaux pour permettre à l’Amérique de se relever. Et des pays étendus, et à faible densité de population, comme l’Australie et la Suède, d’avoir su s’affranchir des distances par des taux de pénétration d’Internet (rapport entre le nombre d’utilisateur et la population cible) supérieurs à 70% (ce taux était, d’après l’ISEE, de 20% en 2006, en Nouvelle-Calédonie).

Nous vous invitons donc, internautes calédoniens d’aujourd’hui, et nous l’espérons, de demain, à vous joindre nombreux à notre aventure participative. Ainsi vous pourrez partager, mettre en commun et élever grâce à l’écrit et au débat, vos réflexions, vos interrogations, vos doutes, vos espoirs et faire avancer le pays. Votre action enthousiaste au sein de nom du média pourrait alors exercer une saine influence sur les sphères de la décision et œuvrer à la construction d’un pays qui appartiendra à tous.