Messieurs,
Dans une très grande majorité, les citoyens calédoniens ont plébiscité l’Accord de Nouméa le 8 novembre 1998, parce qu’il nous permet, entre autre, de bâtir un destin commun à partir des réalités des uns et des autres.
14 ans après, nous constatons que de multiples obstacles s’érigent sur le chemin du destin commun, notamment en matière de droit au travail, et de droit social, souvent piétinés au nom d’une politique de profit à outrance.
L’attitude méprisante et arrogante des responsables de la Mairie de Nouméa vis-à-vis des surveillantes de cantines qui sont en grève depuis plus de 4 mois est un parfait exemple de ces obstacles qui pourraient mettre en échec la volonté de construction d’un destin commun. Le dialogue social ne doit pas être un prétexte pour s’abriter des mouvements sociaux, mais un réel espace d’une meilleure prise en compte des différents intérêts sociaux en présence dans le pays en construction.
Les responsables de la mairie de Nouméa se cachent derrière une réglementation qui maintient les surveillantes de cantine depuis des années dans une situation de précarité, de pauvreté et de misère sociale. Ces surveillantes de cantine, pour la plupart des mères de famille kanak et océaniennes, vivent avec moins de 40 000 F par mois.
Personne aujourd’hui dans un contexte de vie chère ne peut accepter ces disparités, ces traitements inégalitaires et ces injustices sociales.
La richesse du pays par son économie et par le travail doit profiter en premier lieu aux gens du pays. Il n’est pas acceptable qu’après la signature des accords politiques qui ont permis le développement et la croissance économique du pays, nos populations et particulièrement les populations KANAK et océaniennes ne puissent pas profiter socialement de ces retombées économiques.
On voit aujourd’hui s’agglutiner les multinationales avec leur logistique de pompes à sous, encore faut-il veiller à ce que ce développement ne se transforme pas en simple et pur pillage économique. Nos populations parties prenantes et acteurs volontaires au développement économique durable et raisonné de leur pays ne doivent pas être laissées sur le bord de la route.
Lutter pour le pain, c’est lutter pour la paix et vis versa. C’est également lutter pour la liberté. Il en est de même pour le destin commun qui reste à construire. Si l’on veut donner du sens au destin commun, il faut régler au plus vite la situation des surveillantes de cantine car quatre mois d’immobilisme, c’est déjà beaucoup trop d’irresponsabilités.
Mme Rosine STREETER & M Gérard JODAR
Secrétaire Générale du SLUA Président de la CNTP
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ROSINE EST ARRIVEE….SANS S’PRESSER…..
Francky, du haut de sa métropole lointaine, s’amusait à balancer des sujets trollesques pour récupérer une audience mise à mal par les débordements récents
Rosine steeter. Et elle ose encore parler en public! Décidement, la notion d’amour propre n’a pas la meme signification dans toutes les cultures!
De plus cette femme n’a aucune intelligence. Elle pourrait etre collaboratrice au cabinet de Frogier sans problème.
A là là … Rosine …. Rosine …..
Balaie d’abord devant ta porte avant de t’occuper de celle des autres.
Commence par rembourser la vingtaine de millions que « tu dois » à l’OPT pour toute la sueur que tu y as laissée ……………
Et p’y Jodar ???? … Bof, il a un boucan de Loulou y’ paraît ……
Excuse-moi, mais je te réponds, au dessus…
Malheureusement cette histoire de cantinière serait juste une récupération par un syndicat en manque de combats pour redorer son blason … Je doute très fortement que la mairie cède et les baisées dans l’histoire ça sera justement ces pauvres femmes qui n’ont déjà pas grand chose pour vivre.
Titanchois, excuse-moi, mais comment peux-tu admettre qu’une personne qui n’était jamais à son poste (et qui ne bossait donc pas, en toute illégalité, et grâce à ses relations) puisse être crédible? Qu’a-t-elle défendu, syndicalement? La lutte contre les magouilles? Mais elle était en plein dedans…
“une personne qui n’était jamais à son poste”
tout en montant en grade !!!
Des syndicalistes vendus, oui, l’une à Descombels, à une époque, l’autre à Pentecost, à une autre… toujours prêts à épouser une cause populiste, profitant de la crédulité des ânes prêts à les suivre, juste pour se maintenir à flot…
C’est certainement pas l’honnêteté intellectuelle qui les étouffe, à ces deux là…
Et en ce qui me concerne, le terrain, ça me connait, j’ai donné, mais j’ai autre chose à foutre de ma vie que de me battre contre des moulins à vent.
Et toi, Titanchois, t’as fait quoi pour notre pays, et ses gens?
titanchois, la discussion tourne à vide, là. La question est de savoir si l’employeur respecte ou non les règles de gestion des cantinières (et notamment le salaire horaire légal, il semble que oui) et si celles-ci remplissent correctement les missions pour lesquelles elles ont été recrutées (il semble que non, sinon pourquoi l’employeur prévoit-il d’éteindre leur recrutement au profit de contrats de droit privé ?).
Rosine Streeter + Gérard Jobar?
Seigneur, pourvu qu’ils ne se reproduisent pas…
Amitiés inconditionnel aux cantinières !
et à leurs petites mains, en espérant qu’elles votent bien.