15 jours après notre alerte sanitaire relative aux viandes hormonées produites en Nouvelle-Calédonie (filières bovine, porcine et cerfs d’élevage), nous observons que la DAVAR s’en tient à des dénégations mais n’a pas, à ce jour, apporté les PREUVES de ce qu’elle avance, à savoir une interprétation erronée des plans de surveillance et de contrôle 2013 par EPLP.
En effet, nous restons dans l’attente des résultats BRUTS d’analyse (le cas échéant anonymés), c’est-à-dire de MESURES (mesure = nombre assorti d’une unité) accompagnées des matrices servant à leur interprétation ainsi que des résultats validés par le LABERCA.
A ce jour, nous considérons donc qu’à défaut de nous avoir administré un début de commencement de preuve contraire, les seuls documents faisant foi sont ceux en notre possession, à savoir les tableaux synthétiques qui nous ont été communiqués par la DAVAR fin mai 2013 (extrait publié sur notre site www.eplp.asso). Celle-ci explique UN résultat positif au béta oestradiol par la gestation d’UNE vache alors que nous y relevons que ce sont 3 animaux (sur 4) qui ont été testés positifs à cette substance et que par ailleurs 3 animaux (sur 4) sont positifs aux stéroïdes DE SYNTHESE…
En conséquence et contrairement à ce qui est fait dans le communiqué payant publié dans Les Nouvelles Calédoniennes du 25 juin 2014 à l’initiative de moult structures (UPRA bovine, UPRA porcine, syndicats des éleveurs, Chambre d’agriculture…*), nous estimons qu’il ne peut être question de se positionner sur un PLAN AFFECTIF. Dans le traitement des dossiers que nous ouvrons, nous restons FACTUELS. Nous demandons à TOUS LES RESPONSABLES (politiques, administratifs, syndicaux, consulaires…) d’en faire autant. Les Caliméro ont-ils une place dans ce qui nous occupe ? Evidemment non, ce registre n’est pas le bon ! Si les preuves existent de ce que nous nous trompons, il suffit de nous les communiquer pour éteindre la polémique. Nous ne comprenons pas que ce ne soit pas déjà fait…
*Nous déplorons que parmi tous ces acteurs défendant sourcilleusement leur honneur, il ne s’en soit pas trouvé un seul pour débattre publiquement avec EPLP sur les radios…
Nous faisons parvenir dès aujourd’hui au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie un nouveau courrier REdemandant amiablement communication des résultats bruts des PS et PC 2013 des viandes d’élevage ainsi que les résultats validés par le LABERCA. Au cas où ils ne nous parviendraient pas dans les délais règlementaires, nous serions contraints d’engager une procédure contentieuse visant à leur communication.
Pour EPLP, la Présidente,
Martine Cornaille
Je serai l’invitée de NC1ere radio à 7h15 ce lundi 30 juin dans l’émission les “matinales”, en tant que référente EPLP sur les questions de sécurité sanitaire des aliments (hormones dans les viandes). 15 minutes d’interview avec questions des auditeurs
La plupart des éleveurs font remplir leur bête de réforme 4-5 mois avant l’abattage. N’emploient-ils pas des z’hormones pour assurer l’ovulation ou l’insémination ?…
Sagamore, tu sais comme moi que parmi les hormones dont on se sert pour la lyse du corps jaune ne figurent ni le zéranol, ni la testostérone…:)de mon temps en 1998-1999, pour redéclencher les cycles, on utilisait les sacro saintes prostaglandines alpha 🙂 mais j’ai cru entendre se confier une personne très confidentielle sur la pause d’implants hormonés chez les nouzautres, il y a qques petites années.au jour d’aujourd’hui, le moins que l’on puisse dire, c’est que les fraudeurs vont commencer à ranger les pharmacies 🙂
Non, les hormones éventuellement utilisées pour stimuler l’ovulation sont hypothalamo-hypophysaires (essentiellement la GnRH), pas ovariennes (pas l’œstradiol, donc).
Par contre pour faire grandir et grossir plus vite leurs veaux et vaches, quasiment tous les éleveurs américains (et maintenant les Belges et les Espagnols s’y mettent aussi) utilisent effectivement l’œstradiol de synthèse. Et donc aussi pas mal d’éleveurs calédoniens, si les dosages mis en exergue par EPLP sont effectifs.
Et ça serait aussi illégal que dégueulasse pour les calédoconsommateurs.
Bonjour Caroline. Je vous ai écrit.
Cette histoire de viandes aux hormones me semble sérieuse, hélas. Les pesticides interdits c’était (c’est encore, probablement, il doit rester du stock chez certains agriculteurs) pas mal non plus.
Votre objectivité scientifique est gage de succès.
Bon courage à vous.
inforétif, pourriez vous passer en direct avec moi?[email protected]
inforétif, pourriez vous passer en direct avec moi?merci 😉[email protected]
[Effectivement, je ne crois pas qu’on ait trouvé de gonadotrophines…]
Si ce ne sont que des œstrogènes*, serait-ce donc que des vétos locaux sont complices ?…
[comme sur les viandes importées…]
les tests sur l’import ne sont toujours pas effectués (formulation plus correcte).La direction de la DAVAR, à la télé, a précautionneusement dit “nous allons ESSAYER de les faire pour 2015″…
Jérôme bonjour,non, les tests sur les viandes importées (40% de notre consommation tout de même) ne sont toujours pas analysées! on se demande bien pourquoi…quand on ne veut pas trouver, on ne va pas rechercher…
et les tests sur la viande d’importation (bovine et porcine) ont-ils été effectués ?