Lettre ouverte à la présidente du gouvernement de la Nouvelle Calédonie, Cynthia LIGEARD, sur la situation épidémique liée aux moustiques et les devoirs qui vous incombent.

Madame la présidente,

J’ai le regret de vous annoncer que les services concernés, dont le devoir est de nous prévenir des épidémies liées aux moustiques sont parasités par des individus peu scrupuleux dont le comportement est tout à fait contraire à l’éthique. Ces démarches ne procèdent pas d’un esprit scientifique pour des personnes émanant de structures comme la D.A.S de Nouméa, l’institut Pasteur ou l’IRD.

Sachez qu’une procédure est en cours pour fraude et complicité de fraude scientifique contre l’institut Pasteur, DAS, IRD et IAC.
En effet, aucun des scientifiques mentionnés dans le document de l’institut Pasteur, « note sur les bacs à poissons » n’a souhaité se prononcer sur la véracité des données scientifiques rédigées par Laurent Guillaumot.

Laurent Guillaumot, technicien de l’Institut Pasteur, ose se présenter dans les réunions comme « entomologiste de l’Institut pasteur » , ce qui est une imposture.

http://lasolutionmoustique.com/wp-content/uploads/2014/07/Institu-Pasteur-Note-bacs-a%CC%80-poissons-final.pdf

Veuillez comprendre que non seulement les scientifiques, mentionnés dans ce document, ne souhaitent pas s’exprimer sur l’authenticité des déclarations de l’Institut pasteur, mais qu’en plus, ils demandent tous à ne pas être mentionnés sur le document de Monsieur Laurent Guillaumot !

Page 3/8

Au final, les bacs se comportent comme des écosystèmes parallèles où ont lieu une production et une destruction de larves qui, de toute façon n’auraient eu aucune chance de survie. Ces bacs n’auront donc aucune incidence sur la population globale de vecteurs

Ces quelques lignes nous expliquent que le moustique viendra pondre dans le bassin « uniquement des œufs malformés », ce qui est tout à fait ridicule et grotesque, et qu’en toute logique, d’après cet écrit, il est possible de laisser ce bassin d’eau stagnante dans le jardin sans que cela puisse devenir un gite larvaire, d’où sortiront des moustiques, ce qui va bien sûr à l’encontre de la logique des consignes !

Page 4/8

Si le propriétaire du terrain ne réagit pas rapidement, ces bacs vont en quelques jours se transformer en gîtes larvaires extrêmement productifs

– Ces quelques lignes sont en complète contradiction avec la déclaration précédente de la page 3/8, qui prétend que seul des œufs malformés seront pondus dans le dispositif.

– Il veut également nous démontrer que s’ils ne font pas leur travail, il n’y aura pas de résultat !

Le programme de lutte contre les épidémies demande :

– De communiquer le concept à l’aide de supports médiatiques et de le mettre à la disposition des riverains,

– De dépêcher des équipes de techniciens de la mairie et de professionnels pour renforcer la lutte. Ces équipes interviendront à la demande et offriront une « assistance technique ».

Page 4/8 dernier paragraphe

Enfin, et c’est là probablement l’inconvénient rédhibitoire de ce dispositif, il est inacceptable d’encourager la diffusion du poisson poecilia reticulata, espèce exotique envahissante

Laurent Guillaumot n’a vraiment honte de rien sachant que ce problème a déjà été résolu depuis le début de l’invention du concept, en effet le type de poisson n’a pas grande importance sachant que pratiquement « tous » les poissons mangent des larves de moustique.

Biodical février 2010 : page 3

« Le poisson prédateur qui a été retenu par les personnes de l’entreprise « La Solution moustique » est le poisson du paradis Macropodus opercularis. Cette espèce originaire d’Asie est prédatrice de larves mais également d’adultes de moustiques. L’espèce a déjà fait preuve d’efficacité dans des programmes de lutte contre les larves de Moustiques.

Un couple, un mâle et une femelle, sera placé dans chaque piège.

Cette espèce n’étant pas classée comme envahissante, nous évitons ainsi les risques de dissémination dans le milieu naturel d’une espèce potentiellement nuisible à l’environnement.

C’est d’ailleurs ce problème qui a empêché l’équipe de « la solution moustique » d’utiliser Poecilia reticulata (Poeciliidae) appelé communément guppy ou poisson-million, qui était au départ l’espèce pressentie pour l’expérimentation »

Au nom de la santé de nos proches et de l’environnement, je demande une enquête.

Si aujourd’hui vous deviez recevoir un conseil et une orientation scientifique avisée, je vous orienterais vers le nouveau directeur de L’I.R.D de Nouméa et coordinateur régional pour le pacifique, Monsieur George DE NONI, qui en peu de temps, a déjà beaucoup plus réfléchi que les individus qui parasitent l’instance médical et tentent d’écraser le potentiel de la méthode naturelle.

Le Dr GANGEON devrait se contenter de faire son travail et rien que son travail, il en est de même pour Laurent GUILLAUMOT et la directrice de l’institut Pasteur de Nouméa, Madame CHANTEAU.

Je vous propose de découvrir la réponse au courrier des personnes mentionnées que j’ai contacté afin de vérifier bon nombre de passages ridicules et aberrants du dit document de l’institut Pasteur.

Madame la présidente, Je vous demande de bien vouloir considérer ce courrier avec la plus grande attention.

Bien cordialement

Olivier Blanc


Lettre ouverte à Hervé Jourdan, IRD de Nouméa et Christian Mille, I.A.C de la Foa

En réponse à votre courrier en date du 14 octobre 2014

http://lasolutionmoustique.com/wp-content/uploads/2014/11/Courrier-pour-Mr-O.-Blanc-1.pdf

Messieurs,

Je vous remercie d’avoir pris le temps de rédiger un document confirmant «votre incompétence sur les questions d’insectes vecteurs de maladie, notamment les moustiques ainsi que le fait qu’il n’y a plus d’obstacle à la vente des bacs à poissons de la solution moustiques ».

Le moustique menace nos vies et celles de nos proches au quotidien et vous dites clairement dans votre courrier ne pas faire d’étude sur le sujet, alors que vous êtes, à ma connaissance, les deux seuls entomologistes en Nouvelle Calédonie !

Aujourd’hui aux Antilles, nous déplorons plus de 130 décès dus aux moustiques depuis le début de l’année.
Tahiti, la Calédonie et bien d’autres régions à travers le globe s’apprêtent à vivre le même schéma.

Des millions de victimes chaque année de par le monde et vous, entomologistes, vous rédigez un document que vous signez, nous déclarant votre « incapacité » à vérifier un concept basic et enfantin.

A plusieurs reprises a été saluée ma démarche « citoyenne », et vous, quelle démarche peut-on mettre à votre actif ?

Vous avouez être incompétent en la matière mais compétent pour trouver de faux problèmes.

Quand vous dites, « nous avons été sollicités pour donner un avis sur les aspects relevant de notre expertise, en l’occurrence les espèces envahissantes, dans le contexte des bacs à poissons commercialisés par la solution moustiques de Monsieur Olivier Blanc. »

Sur les centaines de poissons larvivores qui peuvent être utilisées, vous êtes, comme l’institut Pasteur, resté bloqué depuis 2007 sur une espèce de poisson qui a toujours été facultative.

Quant à votre « expertise », elle a conclu sur le poisson million (Guppy) :

1) Le guppy creuse des galeries dans les berges des criques et les fait s’effondrer!

2) Le guppy pond des œufs qui pourraient rester collés aux pattes des oiseaux venant boire dans les bassins, occasionnant la dissémination des guppys dans d’autres points d’eau!

3) Le guppy s’attaque plus aux autres poissons et batraciens qu’aux larves de moustiques !
J’ai le regret de vous annoncer aussi votre incompétence pour vos expertises sur les espèces concernées puisque les batraciens présents sur le territoire sont les reinettes de jardin, espèce introduite, originaire d’Australie !

Dans l’absolu ridicule vous êtes courageux de déclarer de telles sottises juste pour une question d’ego.

Le guppy ne peut pas pondre d’œufs pour la simple et bonne raison qu’il est ovovivipare, les alevins sortent du ventre de leur mère dépourvus de sac vitellin et sont prêts à se nourrir.

Les guppys n’ont jamais creusé de trous et encore moins des galeries souterraines au point de faire s’écrouler les berges des creeks tout simplement parce qu’ils ne sont pas équipés pour creuser !

Je vous conseille de vous adresser à la station d’élevage de crevette IFREMER de Boulouparis, vous en saurez plus sur certaines variétés de chevrette (crevette d’eau douce) qui peuvent occasionner ce genre de phénomène.

C’est à cause de votre expertise ridicule qu’il y a 4 ans, en nouvelle Calédonie, et en première mondiale , il était « interdit » d’avoir « chez soi » des guppys, interdit d’en prélever dans la nature, interdit de les transporter et interdit d’en importer. Tout cela, pour des poissons classés « animaux domestiques » !

Heureusement que ce texte ridicule n’est pas resté en vigueur trop longtemps, mais quand même suffisamment pour obliger le magasin « Discus » du 5iéme Kilomètres à fermer, la vente de guppys constituant le principal de son chiffre d’affaire.

Ce commerce serait en droit de vous demander des dommages et intérêts pour cette interdiction temporaire et ridicule qui a coulé son commerce.

Vous avouez dans votre courrier du 14 oct. 2014, que pendant toutes ces années vous m’avez bloqué pour un faux problème, car solutionné en Février 2010 avec un protocole d’évaluation présenté lors d’une réunion dans les locaux de la DAS avec DR Pfannstiel , DR Grangeon , Laurent Guillaumot de l’Institut Pasteur, Dr Odile KAZET de la mairie, Kevin Lucien du S.I.P.R.E.S, Edouard Bourget de l’I.R.D, Dr Julien Lebreton de BIODICAL, Dr Justus Benzler de la CPS, Anouk Niel collaboratrice et moi-même.

http://lasolutionmoustique.com/wp-content/uploads/2014/07/Protocole-Biodical_fevrier2010.pdf

Ce jour-là, un protocole d’évaluation a été remis à toutes les personnes présentes. Ce protocole était basé sur l’utilisation d’un poisson « non classé envahissant », le poisson paradis (Macropodus opercularis), poisson larvivore ne nécessitant pas d’oxygénateur. Ce poisson est plus efficace que le guppy, car prédateur de surface, il peut contrairement aux guppys, en plus des larves, attraper et manger un grand nombre de moustiques adultes venant pondre, ce qui donne un résultat larvicide et «adulticide».

Les milliers de pièges qui ont été importés de Chine suite à votre avis d’expert, étaient aussi un concept larvicide mais à la différence qu’ils utilisent des substances chimiques et sont biodégradables.

Le fait que vous privilégiez la Chine au marché local, le dégradable au durable et le chimique au naturel, a fait qu’aucun de nos concitoyens n’a pu voir et apprécier les bénéfices de vos brillantes idées d’expert.

Les pièges que vous avez fait venir se sont biodégradés après 24 h d’utilisation et ce n’est pas à Monsieur Kévin Lucien (S.I.P.R.ES), Dr Jean Paul Grangeon (D.A.S) et Hervé Jourdan (I.R.D) que je l’apprends.

Nous sommes en droit de nous demander quelle « validation scientifique » vous avez pu utiliser pour faire venir des milliers de pièges chinois inefficaces au frais des contribuables ?

Votre incompétence avec l’aide du DR Grangeon (DAS) et la collaboration de Michel Merzeau (directeur de CCI Nouméa), a fait que vous avez bloqué mon dossier de demande d’aide financière pour lancer cette validation et me présenter à Paris au concours Lépine des projets innovants (médaille de bronze).

Votre incompétence a également eu des répercussions sur le dossier que j’ai présenté au concours du haussariat pour les projets innovants.
Vous m’avez également bloqué aux Nouvelles Calédoniennes et empêché de communiquer mon expérience sous prétexte que nous étions, moi et les poissons guppy, « une menace pour nos écosystèmes autochtones » !

Et le Malathion ?

3 milliards et demi de personnes vivent dans des zones à risque à cause des moustiques et vous faites l’autruche lorsque que l’on vous demande de vous prononcer sur un document dans lequel vous êtes mentionné. Ce document qui est clairement une manipulation scientifique au détriment de la santé mondiale et de notre environnement et qui évoque sans ambiguïté votre malhonnêteté intellectuelle et scientifique.

Votre souhait de reprendre les épandages aériens (par avion) de Malathion, faisant encore une fois de plus la risée du CNRS de Guyane qui vous évoquent comme les « pires « !

Source :
http://www.europe1.fr/sante/chikungunya-un-insecticide-fait-polemique-en-guyane-2205875

Or, les recommandations de l’OMS ne semblent pas toujours appliquées, en Nouvelle-Calédonie par exemple, où le Malathion est utilisé cette année. Sur une vidéo de Nouvelle-Calédonie 1ère, on voit un camion épandre le produit dans les rues de Nouméa à proximité de piétons. Les autorités de la ville préconisent même d’ouvrir les fenêtres en grand quand les épandeurs passent à proximité.

Durant ce même délai, j’ai été le seul qui n’avait pas le droit de vendre des récipients et conseiller des poissons présents dans tous les magasins, ainsi que dans la nature : criques, fossés d’eau usée où les espèces dites endémiques n’ont aucune chance de survie.

A la Santé Publique, vous avez préféré défendre une « hypothétique » espèce menacée par les guppys. Il faut noter que les guppys sont présents dans le milieu naturel de la Nouvelle- Calédonie depuis mémoire de calédonien c’est à dire bien avant la venue des américains en 1942, qui avaient bien compris qu’il valait mieux déplacer les troupes terrestres en compagnie des poissons mangeurs de larves !

Je vous ai proposé de sortir la tête haute de cette sombre affaire de fraude scientifique et déontologique de la part de l’institut Pasteur, et vous avez une nouvelle fois piétiné un dossier au détriment de la santé de nos concitoyens.

Comment pouvez-vous avoir la conscience tranquille en sachant que des morts auraient pu être épargnés si vous ne vous étiez pas entêté à me contrer ?

D’un point de vue citoyen, je trouve par ailleurs bien désolant de la part de si « hauts » scientifiques de profiter de la situation difficile de la Nouvelle-Calédonie, en terme de transfert de compétences pour me dire de me tourner vers d’autres institutions alors que vous êtes, à ma connaissance, les seuls entomologistes du territoire à même de pouvoir publier dans un bulletin à comité de lecture.
Je vous remercie donc de me reconfirmer votre incompétence en la matière.

Il vous a fallu 10 ans pour vous en rendre compte ?

Le fait que comme vous, d’autres « scientifiques » manifestent leur volonté de ne « pas se prononcer » sur le document du technicien Laurent Guillaumot, n’est pas bon présage pour la communauté scientifique calédonienne.

Le document de l’institut pasteur dans lequel vous êtes mentionné a été diffusé dans les notes de service de toutes les administrations.

Cette note a été également reprise par les réseaux sociaux et est encore en ligne depuis bientôt 4 ans et vous osez me demander de vous « retirer du document », comme si d’un coup de stabilo, de la touche effacé et d’un de vos revers de main, je devais accepter des années de boycottage envers mon entreprise et la santé de nos proches.

Mis en ligne le 14 mars 2011 :

http://ecoloducaillou.wordpress.com/2011/03/14/l%E2%80%99affaire-des-bacs-anti-moustiques-a-poisson-l%E2%80%99institut-pasteur-contre-attaque/

Vous pouvez également y trouver le document de l’institut Pasteur rédigé le 03.03.2011 par Laurent Guillaumot de l’institut Pasteur.

Notes sur les bacs à poissons, comme le dit si bien le document : le concept larvicide sur les moustiques ne mérite pas mieux qu’une « note » !

Vous vous présentez comme « Docteur » mais avouez avoir un diplôme non reconnu sur le territoire de Nouvelle Calédonie et c’est bien dommage, mais je comprends, et je pense que vous avez raté un prix Nobel en physique théorique et en philosophie des sciences.

Je vous prie d’agréer vraiment, mais vraiment mes sincères remerciements pour votre courrier.

Olivier Blanc

[email protected]

The Mosquito solution

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Ps : « La valeur d’un homme est égale à son intelligence diminuée de son orgueil »
Jeanne Laval

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