L’intersyndicale veut une clarification de l’État sur la « Vie chère »

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Intersyndical

Dans un courrier adressé au premier ministre, l’intersyndicale demande à Jean-Marc Ayrault de clarifier le positionnement de l’État quant à son engagement dans le dossier vie chère.

Le texte est signé par l’USOENC, la COGETRA, la Fédération des Fonctionnaires, la CFE-CGC et la CSTNC. C’est-à-dire l’ensemble des syndicats les plus représentatifs du pays, à l’exception de l’USTKE qui n’avait pas souhaité rejoindre ce mouvement durant les manifestations de mai 2011 et de mai 2013. Évoquant « l’incapacité du gouvernement local » à répondre au problème de la cherté de la vie, l’intersyndicale rappelle dans ce courrier, transmis à la presse, les conditions et l’historique de sa création, en insistant sur « l’exaspération de [leurs] bases » jusqu’à la signature du protocole d’accord du 27 mai 2013. Celui-ci avait été conclu sous l’égide de l’État, après qu’une grève générale « sans précédent dans l’histoire » ait paralysé l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie.

L’engagement de l’État

Suite au retrait du haut-commissaire de ses engagements publics, l’intersyndicale s’inquiète de « l’annulation du comité de suivi initialement programmé dans les jours à venir » et d’un possible « changement de médiateur » sur ce dossier. De plus, les syndicats craignent que l’État profite du contexte actuel pour ne pas aider et accompagner la mise en place des « différentes réformes économiques et sociales indispensables visant à améliorer les conditions de vie de l’ensemble des Calédoniens ». Citant les propos du premier ministre lors de sa venue l’année dernière au congrès de la Nouvelle-Calédonie qui assurait les élus de son soutien, l’intersyndicale lui demande des éclaircissements sur son positionnement évoquant même d’éventuelles « nouvelles actions sur le terrain »

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communiqué intersyndical